Bien qu'érigées depuis au moins deux décennies, de nombreuses cités de la ville des Haractas ne disposent ni de rues goudronnées, ni de trottoirs revêtus de carrelage antidérapant. La cité El Moustaqbal, située à proximité de la route de Sédrata, en est un parfait exemple. Les rues de cette dernière se transforment, à chaque ondée, en vrai cloaque, avec des nids-de-poule emplis d'eau et de boue. Voilà qui incommode au plus haut point les riverains qui, pour se déplacer d'un point à un autre, doivent retrousser leurs pantalons et apprendre à sauter. D'autre part, des cités plus récentes ont bénéficié de commodités dignes d'une vraie cité.