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La menace des inondations totalement ignorée
Constructions sur les rives de l'Oued El Hamiz
Publié dans El Watan le 27 - 12 - 2008

A partir du pont de Quahouet Chergui et jusqu'à l'embouchure de l'oued El Hamiz, qui finit son cheminement à Coco plage, une forêt de maisons s'est implantée dangereusement sur les deux rives de l'oued, qui forme, en fait, la frontière naturelle entre les deux communes de Bordj El Kiffan et de Bordj El Bahri.
Sans aucune considération des paramètres d'urbanisme, ceux qui doivent notamment respecter la distance devant servir de périmètre de sécurité contre d'éventuelles crues, des parcelles de terrains, situées presque dans le lit de l'oued, ont été attribuées aux citoyens par les autorités locales. C'est ainsi que de Quahouet Chergui à Coco Plage, en passant par le quartier Galloul ou encore Cosider, des habitations s'entassent, telles les éléments d'un puzzle, occupant le moindre espace vacant jusqu'à ne plus laisser, entre ces dernières et l'oued, que quelques mètres seulement. La zone est déjà connue pour être un marécage, où vient s'ajouter la promiscuité d'un oued qui peut s'avérer dangereux en cas d'inondations. Cette situation invraisemblable est, cependant, le résultat d'une gestion hasardeuse du volet ayant trait à l'urbanisme. « Il n'est pas à démontrer que la construction à proximité d'un oued ne doit pas avoir lieu », assure un hydraulicien.
Par ailleurs, notons que sur les rives de cette partie de l'oued El Hamiz, une zone d'activité comptant plusieurs fabriques et ateliers est implantée, contribuant à la dégradation de l'environnement en général et de l'oued en particulier, drainant dans son sillage toutes sortes de produits et matières polluants qui aboutissent à Coco Plage. En outre, les citoyens, habitant dans cette zone, assurent qu'il n'y a jamais eu de par le passé une quelconque opération de curage de l'oued, qui, des années durant, a accumulé les impuretés et les déchets, le résultat est que la rivière est en passe de devenir un deuxième oued El Harrach. Hormis cette situation affligeante, se pose également un autre problème considéré comme un handicap de taille pour la région : il s'agit du manque de passages et de gués devant servir de relais entre la commune de Bordj El Bahri et celle de Bordj El Kiffan.
En somme, mis à part le pont de Quahouet Chergui, il n'existe aucune autre jonction entre les deux rives de l'oued, ne serait-ce que pour les piétons obligés d'effectuer un grand détour pour rallier l'une des deux localités qui se trouve de part et d'autre de l'oued. « Pour rejoindre le lieu de mon travail, qui se trouve seulement à cinquante mètres à vol d'oiseau, je suis obligé de monter jusqu'à Quahouet Chergui et de redescendre ensuite vers la mer du coté d'Eddoum », dira un enseignant, qui habite la cité Cosider située sur le périmètre de la commune de Bordj El Bahri, et qui travaille dans la localité d'Eddoum, dans la commune de Bordj El Kiffan. Devant cette situation pénalisante pour les habitants des deux communes, les autorités locales n'ont rien entrepris de concret, en guise de solution.


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