Les services de l'emploi de la wilaya de Blida ont enregistré durant l'année en cours et à travers les agences locales de l'ANEM, implantées à Blida, Boufarik, El Affroun et Larbaâ, environ 34 000 demandeurs d'emploi. Cette annonce a été faite par le directeur de l'emploi de la wilaya, lors d'un forum organisé récemment au siège de la wilaya et auquel ont assisté les différents intervenants dans ce secteur : Das, Anem, Cnac, Ansej et Angem. Dans son intervention, ce responsable a segmenté le marché local de l'emploi en deux axes, à savoir : l'entrepreunariat organisé à travers les dispositifs Cnac et Ansej et, dans une moindre mesure, l'Angem et le travail salarial, à travers la réhabilitation de l'Anem dans sa mission de gestion effective du marché du travail et le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP). Ce dispositif qui s'adresse aux primo-demandeurs d'emploi, toutes catégories confondues, est présenté, à différents niveaux, comme une panacée pour la prise en charge effective, notamment des diplômés, au même titre que l'ex-CPE (contrat de préemploi) lors de son lancement et qui a démontré ses limites sur le terrain. Dans ce sillage, l'Anem, chargée de sa gestion, a enregistré de juin dernier, date de son lancement, à fin novembre dernier, 8 400 demandeurs éligibles au dispositif et a placé 1 800 personnes, ce qui représente moins d'un quart. En termes d'entrepreunariat, les différents dispositifs ont abouti, au cours de cette année, au financement de 908 projets dans différents secteurs d'activités au niveau de la wilaya de Blida (la Cnac avec 427 micro-entreprises et l'Ansej avec 481 projets financés) ayant généré environ 2191 emplois, dont 991 pour la Cnac et 1200 pour l'Ansej. A ce propos, le directeur de l'Agence régionale Cnac de Blida qui coiffe trois wilayas (Blida, Médéa et Tipaza) a mis en exergue dans son intervention, soutenue par les gestionnaires des autres agences, l'impact favorable des mesures arrêtées par le Conseil interministériel tenu en juillet dernier, sommant les banques de financer tout projet éligible à cet effet. Toutefois , et malgré ces efforts louables, il a relevé un ensemble de contraintes que rencontrent toujours les promoteurs pour faire aboutir leur projet, dont surtout l'exigence par les banques d'un contrat de location d'égale durée au crédit, la difficulté rencontrée souvent par le chômeur promoteur à réunir l'apport personnel et les obstacles qui se dressent devant les bénéficiaires de décisions d'attribution de locaux communaux, quand il s'agit de les occuper effectivement. Enfin, le même responsable a clôturé sa communication par l'annonce de nouvelles mesures, dans un proche avenir, aux fins de « booster » davantage ce dispositif, dont l'ouverture de guichets communaux, l' allongement de l'âge requis de 50 à 55 ans et l'augmentation du financement des projets de cinq millions de dinars à dix millions de dinars. Pour rappel, ces mesures, en attente de concrétisation, avaient déjà été annoncées par le directeur général de cette caisse comme devant être effectives en septembre dernier.