Bilan n 56 000 nouveaux emplois créés en cinq années ! C'est l'affirmation du directeur de l'emploi pour la wilaya de Blida lundi dernier lors d'un forum où les responsables locaux de l'Ansej, de la DAS, de l'Angem et de l'Anem étaient conviés. Des explications ont été données sur la réhabilitation des structures de l'emploi. Selon M. Larabi, le chef d'agence, 34 000 personnes sont passées par ses services cette année pour espérer trouver un emploi alors que ce chiffre n'était que de 5785 en 2003. Mais les offres d'emploi, 5 209, pour la même période de cette année 2008 qui s'achève, ne représentent que 15,32% de satisfactions possibles ; le chiffre réel des placements est de 4 279 de l'Anem. La priorité des placements en primo emplois, c'est-à-dire ceux qui n'ont jamais encore travaillé, va vers celles et ceux qui ont accompli des études supérieures, les sortants des Centres de formation professionnelle puis vers ceux qui n'ont pas de niveaux et qui sont orientés vers l'artisanat ou les chantiers d'utilité publique. Quatre agences de l'emploi couvrent les 25 communes de la wilaya (Arba, Boufarik, Blida et El-Affroun) alors que Bouinan et Oued El-Alleug en seront bientôt dotées. Autre question abordée : l'écart constaté entre la volonté des agences de l'emploi dans le cadre de projets individuels et l'attitude des banques qui exigent la solvabilité du demandeur de crédit et un type de contrat de location du lieu d'exercice incompatible avec l'état précaire des possibilités financières de ce jeune chômeur. M. Benzineb, directeur régional de la Cnac (Caisse nationale d'assurance chômage) pour les wilayas de Blida, Médéa et Tipasa, informera les présents des nouvelles mesures décidées au comité interministériel de juillet dernier et qui avait sommé les banques à s'impliquer davantage, leur apportant 20 milliards de dinars comme fonds de garantie. Un regain de confiance semble s'installer puisque 973 dossiers ont été déposés cette année uniquement à Blida avec 507 accords bancaires permettant de créer 427 entreprises employant 991 personnes. Le transport et les services emportent la palme des secteurs d'activités. Chaque commune se verra dotée d'un guichet rattaché à la Cnac et la tranche d'âge des personnes prétendant à ce genre de financement est poussée jusqu'à l'âge de 55 ans et le projet voit son budget maximal atteindre les dix millions de dinars, soit le double du montant initial.