C'est jeudi qu'a été donné le coup d'envoi de la 1re édition festival national de la musique et de la chanson amazigh à Tamanrasset. Des troupes musicales venues de 13 wilayas du pays se relaieront, jusqu'au 31 du mois, sur la scène de la salle de spectacle de la Maison de la culture de la ville réaménagée à cet effet. Tamanrasset : De notre envoyé spécial Une longue procession composée de plusieurs troupes s'est ébranlée au premier jour du festival du siège de la commune pour rallier, quelques pâtés de maisons plus loin, la place du 1er Novembre attenante à la Maison de la culture. Il a été ainsi donné aux autochtones et aux quelques touristes étrangers d'apprécier la diversité culturelle des participants venus de 13 wilayas du pays. En plus des représentants des Chenoua, Ghardaïa, régions amazighophones, n'enverront pas de troupes prendre part aux « joutes ». Le festival a été institutionnalisé et le point de ralliement des articles est fait sur Tamanrasset par le ministère de la Culture dont la première responsable n'a pu faire le déplacement, alors que le programme en faisait mention. « Le festival se déclinera sur deux parties. Les lauréats des festivals locaux qui se sont tenus le long de l'année seront en compétition. Ces festivals sont considérés comme des éliminatoires pour des groupes auxquels il est permis de se dépasser lors des finales que servira le festival », relève, M. Begbagui, commissaire du festival et néanmoins directeur de la culture. Des prix seront décernés aux quatre premiers lauréats mais le commissaire refusera d'en donner le montant exact. « Cela est tributaire de la rallonge budgétaire que nous avons demandée au ministère de la Culture. Les 2,2 milliards de centimes dont nous disposons restent insuffisants et nous serons obligés de gérer les quelques dettes que nous auront contractées », assure le commissaire. Des universitaires venus pour la plupart de l'Université d'Oran donneront des conférences sur le thème « Patrimoine immatériel ». Des chanteurs de renommée comme Aït Menguellet et Djamel Allam « prendront part » aussi au festival. Un personnage local sera honoré, mais là aussi pas de nom pour « ménager les sensibilités des habitants de la région ».