1resoutenance de thèse de doctorat au département d'anglais La première soutenance de thèse pour l'obtention du grade de docteur en anglais (option science du langage), a été soutenue à l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou (UMMTO). Cette thèse porte sur l'impact de la technologie sur la langue et la culture. Elle est conduite selon une approche lexico-sémiotique et sous le vocable « cyber-english ». Elle a été présentée à l'auditorium du campus Hasnaoua par M. Fodil Mohamed Sadek, enseignant au département d'anglais de l'université de Tizi Ouzou. Cette recherche, la première de ce niveau en ce domaine en Algérie, a été jugée de haute qualité pédagogique par le jury, constitué de : M. Miliani, Professeur à l'université d'Oran (président), M. Bahous, professeur à l'université de Mostaganem (rapporteur), M. Dekkak, professeur à l'université d'Oran (examinateur) et Mme Rethore Joëlle, professeur à l'université de Perpignan de France (examinatrice). Selon M. Fodil, le travail pédagogique vise deux objectifs. En premier lieu, porter un éclairage supplémentaire sur les relations entre la langue et la technologie. Deuxièmement, tenter de comprendre et d'expliquer l'apparition d'un phénomène linguistique que le docteur nomme les « componèmes », bâtis non à partir de phonèmes, mais de ce qu'il appelle les « MICUs : Minimal Informational Coopérative Units ». L'absence d'instruments méthodologiques appropriés a contraint le chercheur à faire appel à la théorie sémiotique « triodique » de Charles Soudes Peirce. Son recours au logicien américain, fait suite, a-t-il souligné, à un échec précédent d'expliquer ce phénomène linguistique (MICUs) selon le cadre conceptuel fourni par la théorie « dyodique » de Ferdinand de Saussure. Il a rappelé que les limites imposées par le rapport (signifié/signifiant), ne pourrait pas rendre compte de la complexité de ce changement lexical « hypermoderne ». En revanche, l'échafaudage théorique proposé par Peirce, qui lui, est fondé sur une relation de complémentarité active entre 3 entités : le signe, son objet et son interprétant, lui a paru plus à même d'expliquer ce nouveau phénomène. Après délibération, le jury a accordé avec félicitations la mention « très honorable » à l'unanimité.