L'opinion nationale et internationale continue d'exprimer son indignation et sa colère contre les agressions israéliennes sur la bande de Ghaza. A Tokyo, plus de 200 personnes ont manifesté devant l'ambassade d'Israël pour protester contre les agressions israéliennes sur la bande de Ghaza, qui ont fait au moins 360 morts et environ 1690 blessés. Les manifestants ont brandi des pancartes dénonçant les agressions de l'occupation israélienne contre les civils palestiniens sous blocus depuis plus d'une année. Ils ont aussi appelé à cesser le massacre perpétré contre la population civile de Ghaza dont plusieurs enfants ont été tués depuis le début des raids. Un autre rassemblement regroupant plusieurs centaines de personnes s'est déroulé dans la capitale néo-zélandaise Auckland pour protester contre les agressions israéliennes. Cette manifestation, qui a regroupé plus de 300 personnes, a été organisée par Global Peace and Justice Auckland (GPJA) pour dénoncer les agressions militaires israéliennes contre la population civile. Les protestataires ont marché dans le calme. La GPJA a appelé au boycott d'Israël, soulignant que la situation des Palestiniens dans la bande de Ghaza était similaire à celle des noirs durant l'apartheid en Afrique du Sud. Ce boycott, de l'avis des responsables de cette organisation, doit s'appliquer dans différents secteurs, éducatif, sportif, politique et économique. Pour sa part, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) considère le massacre israélien de civils comme un crime contre l'humanité et une grave provocation contre les Palestiniens et les autres Arabes et, également, une menace pour le processus de paix au Moyen-Orient, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la RPDC, cité par KCNA. La RPDC a exhorté Israël à suspendre immédiatement ses opérations militaires. La Chine a, quant à elle, exprimé son inquiétude en appelant toutes les parties à une trêve immédiate. La Chine espère que les parties impliquées peuvent répondre aux appels de la communauté internationale à cesser immédiatement le feu, afin d'éviter un bilan des morts encore plus lourd. Ces attaques, pour rappel, ont été unanimement condamnées par l'ensemble de la communauté internationale appelant Israël à cesser dans l'immédiat ses opérations contre Ghaza. Le gouvernement brésilien s'est prononcé hier sur le comportement israélien en qualifiant de « disproportionnée » son agression israélienne contre la bande de Ghaza. Le Brésil a réaffirmé son soutien à une solution négociée du conflit dans les termes exposés par le Conseil de sécurité de l'ONU dimanche dernier, comme il s'est également prononcé en faveur d'une trêve pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire et médicale et éviter une aggravation de la situation dans la région. Pour sa part, le président syrien, Bachar Al Assad, a réclamé sans plus d'effort, et ce, à l'instar de certains chefs d'Etat, l'arrêt des « massacres » perpétrés par l'armée de l'occupation israélienne contre la population civile de la bande de Ghaza. Le président syrien a demandé aussi la levée du blocus injuste imposé aux palestiniens et d'ouvrir en permanence tous les points de passage de la bande de Ghaza. L'Espagne, par la voix de son ministre des affaires étrangères, a estimé qu'il est nécessaire de demander une trêve qui permette de négocier avec toutes les parties. Le gouvernement irakien, qui a déjà condamné l'agression israélienne, a décidé d'envoyer une aide humanitaire dans la bande de Ghaza et demandé à la communauté internationale d'assumer ses responsabilités et de prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme à ces attaques. Par ailleurs, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a exprimé hier sa profonde préoccupation quant à la situation des enfants de la bande de Ghaza, appelant dans ce contexte au respect des lois internationales inhérentes à la protection de l'enfance. Le bureau du coordinateur des Nations unies aux affaires humanitaires a souligné la nécessité de permettre l'accès des aides humanitaires à Ghaza, notamment les denrées alimentaires et les équipements médicaux. De son côté, le directeur général chargé du volet des aides et dons humanitaires auprès de l'Autorité nationale palestinienne a déclaré que Ghaza avait besoin davantage d'aides et de dons (produits alimentaires, médicaments, couvertures et autres). Dans une déclaration à l'APS à Amman, M. El Noubani a indiqué que de nombreux pays arabes frères, dont l'Algérie, envoyaient des aides humanitaires, mais que le problème résidait dans les mesures israéliennes contraignantes qui empêchent l'arrivée de ces aides dans les territoires occupés et la bande de Ghaza, plus précisément.