Le phénomène du squat de terrains et de l'apparition des constructions illicites dans plusieurs villages, cités et quartiers de la ville de Naciria, est à l'origine de la fermeture de plusieurs accès et de la disparition de nombreux espaces verts et de trottoirs. Une réalité provoquée par la défaillance et le laisser-aller des responsables locaux qui se sont succédé à la tête de l'APC de Naciria durant ces derniers mandats. En effet, ce phénomène est très répandu dans la cité dite Echouhada, sise à quelques dizaines de mètres à l'est du chef-lieu de la commune. Ici le squat des espaces publics et la prolifération des constructions illicites sont pratiqués à grande échelle. Si bien qu'on ne peut se frayer un chemin, pour procéder à son aménagement interne, afin de faire barrage à la menace de sa « bidonvillisation ». Pour que cela soit évité, les responsables locaux ont entamé, la semaine dernière, une opération de démolition de ces constructions à l'aide d'engins lourds. Cette opération « a touché et touchera, notamment, toute construction entravant la circulation libre d'engins nécessaires pour lancer les travaux d'aménagement dans la cité. Si les travaux de réaménagement sont lancés dans l'état actuel de la cité, on ne consommera que 10% du total du budget débloqué pour cela », déclare le premier responsable de l'APC. « La coopération des habitants est plus que nécessaire afin de faciliter et de mener la tâche à bien pour que la jeune équipe, à la tête de l'exécutif, soit plus motivée à préserver et à défendre l'intérêt public, qui est tout le temps menacé par des prédateurs divers », ajoute-t-il. A signaler également que les constructions illicites qui se sont érigées sur des terrains squattés à Boumeraou, village distant de quelques kilomètres au sud de la ville, seront également concernées par l'opération de démolition, pour que le projet de construction d'un CEM, dont les travaux sont déjà lancés depuis l'été dernier, ne soit pas entravé.