C'est un calvaire amer qu'ont vécu des dizaines d'adhérents à la piscine « semi-olympique » relevant du complexe Mustapha Tchaker pour se réabonner en cette fin d'année 2008. En effet, il était loisible de constater, au cours de la dernière semaine de décembre, un important mouvement ayant encouragé notamment les agents de sécurité, qui s'étaient mobilisés autour du local situé dans l'enceinte du stade et servant au renouvellement des cartes d'abonnement, à « guetter » des « connaissances-proies » et à leur proposer leurs services. Cet épiphénomène condamnable est résumé par les propos d'un adhérant qui s'est indigné en déclarant : « Il m'a fallu trois jours pour me réabonner. Le premier jour, je me suis présenté l'après-midi, on m'a demandé de revenir la matinée du lendemain car le quota de la journée est ''rempli''. Le lendemain, en me représentant, c'est le même refrain en me signifiant que le quota fixé à une trentaine de tickets par demi-journée est distribué. Le troisième jour, j'ai dû me présenter à 7h45 et n'obtenir ma carte de réabonnement qu'à 9h45. Pendant mon attente, j'ai constaté pas mal de passe-droits qui ont payé d'après une connaissance qui a utilisé cet artifice pour se réabonner. »Certes, la direction de la piscine a renouvelé les abonnements une quinzaine de jours auparavant pour éviter une telle affluence, mais pour divers motifs, notamment ceux liés au côté financier, la plupart des adhérents se sont présentés la semaine dernière. L'ouverture d'abonnements trimestriels, semestriels et annuels pourrait éviter, à l'avenir, aux deux parties de tels désagréments.