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Le recul tactique du Hamas
Publié dans El Watan le 09 - 01 - 2005

Le moins que l'on puisse dire est qu'un grand vent de démocratie souffle en ce moment sur les territoires palestiniens. Depuis la mort du président Yasser Arafat, le 11 novembre 2004, des suites d'une maladie dont les causes n'ont pas été élucidées jusqu'à ce jour, plusieurs rendez-vous électoraux ont été fixés pour l'année 2005.
Les élections municipales ont débuté déjà dans plusieurs localités de Cisjordanie. Elles devraient se poursuivre au cours des mois à venir dans les autres localités. Selon les observateurs, ces élections se sont déroulées selon les normes démocratiques. Elles furent un test pour le mouvement Fatah qui a réussi à l'emporter devant le Hamas qui avait auparavant, annoncé son boycott de l'élection présidentielle. Ces élections ont montré que, malgré la popularité dont jouit ce mouvement islamiste radical, le Fatah reste la force politique dominante dans les territoires. De son côté, le Djihad islamique, un autre mouvement islamiste radical, ne participe pas non plus à la présidentielle. La cause déclarée de ce boycott est que ces élections sont le fruit des accords d'Oslo qu'ils ne reconnaissent pas. Déjà en 1996, ils avaient refusé de participer à l'élection présidentielle, remportée d'ailleurs haut la main, par le feu président Arafat. Quand on sait que le Hamas a accepté de participer aux élections municipales et compte présenter des candidats aux élections législatives prochaines, on a le droit de se poser des questions sur le véritable motif de ce boycott. Nombreux sont ceux qui pensent qu'en présentant un candidat à la présidentielle, le Hamas risquait de dévoiler la véritable cote de popularité dont il jouit parmi les Palestiniens des territoires. La présidentielle qui a lieu aujourd'hui a été annoncée dès la mort du vieux raïs, par Raouhi Fatouh, le président du CLP, devenu président par intérim pour une période, qui selon la loi fondamentale palestinienne, ne doit pas aller au-delà de 60 jours. Les Palestiniens sont au rendez-vous. La direction palestinienne a, par ailleurs, promis que des élections législatives seront organisées d'ici la fin de l'année. L'actuel conseil législatif palestinien est en place depuis 1996. Même au niveau du Fatah, le principal mouvement de l'OLP, des élections sont prévues pour l'été prochain, et ce, afin d'injecter du sang nouveau dans ses instances dirigeantes. Le comité central du Fatah n' a pas été renouvelé depuis une quinzaine d'années. Cet état des choses a failli entraîner de sérieux conflits entre la nouvelle génération dont Marouane El Barghouti, M'hamad Dahalane et la vieille garde qui comporte tous les compagnons du défunt président, revenus avec lui de leur long exil. Quand on pose la question aux responsables palestiniens pourquoi ces développements après la mort du président Arafat et non de son vivant, leurs réponses sont identiques. Non pas qu'il était un dictateur qui refusait tout changement, mais plutôt que seules des institutions solides et démocratiques pourront le remplacer. Ils sont convaincus qu' aucune personnalité palestinienne n'est capable à elle seule de combler le grand vide qu'a créé sa disparition. En tous les cas, malgré les drames causés par l'occupation, les fêtes démocratiques palestiniennes mettent beaucoup de baume aux cœurs des citoyens.

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