Recherchées pour avoir trempé dans divers actes délictueux, 54 personnes ont été interpellées durant le mois de Ramadhan par la sûreté de Sidi Bel Abbès avant d'être remises à la justice. Présentés devant le juge, 22 individus ont été placés en détention préventive, tandis que 32 autres ont été assujettis à la procédure de citation directe. Les mis en cause ont été démasqués lors des différentes opérations de contrôle et autres descentes de police qui ont ciblé particulièrement certains sites urbains «sensibles» réputés pour être de véritables «nids de délinquance» où prolifèrent toutes formes de criminalité (narcotrafic, agressions, cambriolages, etc.). Durant la même période, les enquêteurs judiciaires ont eu à traiter globalement 132 affaires de droit commun dans lesquelles ont été impliqués 183 prévenus dont 45 ont été incarcérés, le reste ayant été remis en liberté provisoire. Plus de 3000 policiers avaient été alors déployés pour sécuriser particulièrement les places publiques et autres espaces fortement fréquentées par la population locale (gares routières, marchés, banques, etc.).