La puissante FIFA saisit l'opportunité de l'extraordinaire engouement que suscite la Coupe du monde à l'effet de vulgariser les nouvelles données résultant de recherches et autres méthodes tactiques et techniques suite à une réflexion profonde pour un meilleur sort de la balle ronde. Chaque nation qualifiée à la grande fête ramène le meilleur de ce qu'elle possède dans ses bagages, en déclarant avant le démarrage ayant un seul souci : l'arbitrage. Pour garantir à ces nations des décisions arbitrales loyales, l'état-major de la FIFA et sa commission d'arbitrage accordent un intérêt crucial à l'acte arbitral. Pour ce faire et mettre en «marche» tout son arsenal, la commission des arbitres de la FIFA a, durant ces trois dernières années, accompli un travail d'approche remarquable en multipliant les séminaires à l'attention des équipes d'arbitres présélectionnées, avec comme thèmes visant plusieurs objectifs afin d'améliorer et d'uniformiser la décision arbitrale. Les arbitres devront axer leurs efforts sur l'ancrage et la promotion du fair-play sur le terrain, la protection de l'intégrité physique des joueurs, promouvoir l'image du football, la cohérence et l'uniformité des décisions, la lecture technico-tactique du jeu et la compréhension des différentes mentalités des joueurs et des équipes. Sur les corners, la nouvelle recommandation des arbitres aux défenseurs consiste à attirer leur attention sur le fait qu'ils n'hésiteront pas une seconde à accorder un penalty si un défenseur retient par n'importe quelle partie du corps un attaquant dans la surface de réparation. Idem pour les attaquants qui «excellent» dans l'art de la simulation. Lors de la rencontre France – Pérou, l'arbitre émirati Mohamed Abdellah Hassan a, pour la première fois durant ce Mondial, tiré profit de l'assistance vidéo en annulant le carton brandi par erreur à un joueur alors que c'était son coéquipier qui devait être averti. Grâce au VAR via l'oreillette, le tort a été réparé. Le match ayant opposé le Danemark à l'Australie a également connu le premier visionnage demandé par un arbitre pour une consultation à l'effet de conforter sa décision. Après ladite illustration, l'arbitre décide, en toute souveraineté et conviction, de maintenir le coup de pied de réparation. Le match Argentine – Croatie a été dirigé par celui qui a été retenu aux trois dernières Coupes du monde, en l'occurrence l'Ouzbek Irmatov Ravshan (40 ans). Lors du match décisif Argentine – Nigeria, l'arbitre turc Cuneyt Cakir en sifflant penalty en faveur des Nigérians a refusé d'aller consulter l'écran, en dépit de l'insistance des joueurs argentins. En revanche, et devant l'insistance de ces mêmes Nigérians et d'une information arrivée via l'oreillette qu'il y avait matière à analyser une situation de jeu (toucher de main), demande à voir la séquence objet de cette contestation collective. Après consultation et meilleure précision, il confirme sa première décision. En conclusion, sur le terrain, seul l'arbitre a toujours raison.