Le faubourg de Taâssast est livré à l'abandon. Prenant le taureau par les cornes, les associations de quatre cités joignent leurs voix pour manifester un « ultime recours » auprès du premier magistrat de la wilaya. Elles dénoncent une situation qui manifestement n'a pas évolué en matière d'hygiène en dépit du dernier méga volontariat organisé il y a quelques mois par les autorités. Elles décrivent ainsi un environnement des plus insalubres. Les cités « baignent dans des amas d'ordures ménagères et de détritus s'entassant sur les trottoirs à longueur de journée », s'insurgent-ils. La désolation la plus frappante est incarnée par « le dépotoir » qui se dresse sur la voie principale face à l'école primaire Ouzebiha et à proximité de la mosquée Ettawba. Un dépotoir qui vient donc ternir l'ouvrage érigé pour mettre en valeur la fontaine de Aïn Lehrar. Les signataires de la lettre attendent du service d'hygiène de la commune une suppression urgente du dépotoir. Une poche de terrain située en bordure de la route traversant la cité Mezzaï avait été récupérée en espace vert par l'APC. Mais, son aménagement en square, et auquel la municipalité a alloué une enveloppe de un million de dinars, est à ce jour « non achevé ». Ce qui a contraint les riverains à le grillager pour l'arracher à la délinquance.