Les travaux de l'Assemblée populaire communale de Sidi Bel Abbès, en session ordinaire, hier, à l'Hôtel de Ville, n'ont pas abouti. A l'ouverture de la session consacrée à l'adoption du budget supplémentaire de l'APC, l'écrasante majorité des élus a, d'abord, refusé d'avaliser l'ordre du jour avant de demander au maire de remettre son mandat. Les représentants des formations politiques siégeant à l'assemblée ont, en outre, fait lecture d'une motion de défiance envers le maire. Le conflit opposant le premier magistrat de la ville aux élus de l'APC dure depuis plusieurs mois, explique le représentant du parti Nahda. Un conflit qui a atteint son paroxysme, mercredi passé, à l'ouverture de la session d'été, après lecture d'un communiqué signé par 27 élus et revendiquant le départ du maire. Parmi les griefs reprochés au P/APC, Toufik Adda Boudjellal, il est fait état de la «mise à l'écart» des forces politiques composant l'assemblée dans la prise de décision, le «retard» dans le lancement des projets de développement et les décisions «unilatérales» prises depuis sa prise de fonction. Pour rappel, le P/APC a, début mai, été mis en demeure par sa tutelle à l'effet de lancer les projets publics en souffrance et de veiller à la mise en œuvre du programme d'aide aux démunis à l'occasion du mois de Ramadhan. Ainsi, suite au blocage clairement affiché hier, il est désormais évident que les dispositions légales vont être mises en branle pour permettre d'assurer la pérennité du service public. Toutes nos tentatives pour joindre le maire ont été vaines.