Le règlement de la dette municipale, au profit des différentes communes de la wilaya de Bouira, qui s'élève à quelque 550 millions de dinars, sera incessamment pris en charge à en croire les responsables de la DAL ayant tenu à rassurer les élus quant à cette éventualité. Lors de la dernière session ordinaire de l'APW, et en réponse aux interrogations des élus, le directeur des affaires locales, avait précisé que la dépense sera entièrement prise en charge par l'Etat, cela même qui a déjà fait objet d'un décret ministériel. Pour ce qui de sa mise en exécution effective, il annonce qu'une commission de wilaya s'est penché sur cette affaire. Selon toujours le même responsable, le montant global arrêté à la fin des travaux de cette commission porte sur les volets de la gestion des communes avec 199 millions de dinars, l'acquisition des équipements pour 330 millions de dinars, et près de 200 millions de dinars pour les dépenses obligatoires des APC. Ces sommes ont été ainsi dégagées par l'Etat dans l'objectif d'effacer les dettes municipales qui ne cessent de s'accumuler, selon même les responsables concernés. Ceux-là qui désignent expressément la mauvaise gestion des municipalités comme étant à l'origine de la débâcle. Sur ce, le wali de Bouira, M. Bouguerra, lors de sa prise de parole, déclare d'un ton menaçant que « la wilaya n'est pas une chambre pour comptabiliser les mauvaises gestions des P/APC », en citant l'exemple d'un maire qui avait distribué 150 téléphones portables pour les bacheliers, en expliquant que les services de la wilaya attribuent des aides seulement dans le cadre d'urgences et d'intérêt commun. Celui-là exige à ce que les assemblées municipales donnent des garanties quant à la gestion de l'argent public. Pour parer aux éventuelles dilapidations, le wali préconise la collaboration de l'inspection générale concernant la gestion des finances publiques. Sur ce, il révèle qu'une enquête administrative sera ouverte au sujet des dettes et de la mauvaise gestion avérée au niveau de quelques communes.