Le centre prendra en charge les maladies endémiques liées au climat et à l'environnement. Une annexe de l'Institut Pasteur sera réalisée dans la ville de Sour El Ghozlane, à une quarantaine de kilomètres au sud de Bouira. Le projet a été inscrit en 2006 dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux, qui touche les deux daïras du sud et du sud-est de la wilaya, notamment celle de Sour El Ghozlane et Bordj Khriss. Le coup d'envoi des travaux a été donné, jeudi dernier, par le wali de Bouira, M.Ali Bouguerra, lors d'une visite d'inspection des chantiers relevant du secteur de la santé. Le délai de réalisation s'étend sur une année, soit février 2010. L'enveloppe du projet est estimée à 10 milliards. Et quant à l'objectif de cette annexe de l'Institut Pasteur, elle va prendre en charge le côté préventive et curative des maladies endémiques liées au climat et à l'environnement. Lors de la visite de jeudi, le premier responsable de la wilaya s'est rendu à l'hôpital de Sour El Ghozlane, dont les travaux de réhabilitation, d'aménagement et d'équipement sont toujours en cours. Le coup du projet s'élève à 13,5 milliards de centimes. Le wali s'est déclaré mécontent quant au rythme des travaux. A cet effet, il a insisté pour que le projet soit achevé avant la mi-mars prochaine. Toujours à Sour El Ghozlane, le wali a également visité le projet du centre d'hémodialyse qui coûtera la bagatelle de 9 milliards, inscrit en 2006, dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux. Les travaux ont commencé en octobre de l'année précédente. Un délai de 16 mois a été fixé pour l'achèvement des travaux. Ce centre répondra aux besoins des hémodialyses de l'ensemble des communes de la région sud et sud-est de la wilaya. Ainsi, dans la commune de Aïn Lahdjar, à l'ouest du chef-lieu de Bouira, le wali a inspecté le projet d'aménagements et de réfection d'une polyclinique. Cette structure d'une AP de 22 millions de dinars, sera dotée d'un service de consultation, de radiologie et d'un laboratoire d'analyses médicales. La ville de Aïn Bessem a bénéficié d'une unité médicochirurgicale (UMC), dont les travaux vont commencer incessamment. Pour l'hôpital de cette ville, les travaux de réhabilitation sont entamés depuis quelques mois. Aussi, un projet de réalisation de trois blocs opératoires au niveau de cet établissement sanitaire dont le premier bloc sera réceptionné en mai prochain. En tout, 17 communes vont bénéficier des services de cet établissement sanitaire. Le centre d'hémodialyse a également bénéficié d'une enveloppe de 8 millions de dinars pour la réhabilitation et l'équipement. Cela intervient dans un cadre du renforcement et d'amélioration des structures de santé, à savoir que pour le centre d'hémodialyse de la ville de Aïn Bessem, les personnes hémodialysées ont beaucoup souffert de la fermeture, à plusieurs reprises, du centre à cause des travaux. Par ailleurs, d'autres communes ont bénéficié de polycliniques, notamment la commune de Bechloul, Dechmia et Oued El Berdi. Ces trois municipalités, ayant ressenti le manque d'infrastructures sanitaires, vont être désormais dotées de ces structures, afin que les populations puissent en profiter. Lors de sa visite, le wali de Bouira a beaucoup insisté sur les délais de réalisation, Le projet de la polyclinique de la commune de Bechloul, dont la capacité d'accueil est de 10 lits, va être réalisé dans un délai de 16 mois. A Oued El Berdi, le projet doit être réceptionné dans 7 mois, pour répondre aux besoins d'environ 10.700 habitants en matière de soins. Alors que des localités se voient dotées d'infrastructures sanitaires, des populations dans d'autres villages, voire d'autres municipalités font, au quotidien, des dizaines de kilomètres pour rejoindre le centre de soins le plus proche.