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Qui bloque la fondation Maillot ?
Publié dans El Watan le 08 - 07 - 2018

Une cérémonie de recueillement à la mémoire du chahid Henri Maillot a été organisée, hier, au cimetière chrétien de Diar Essaâda (El Mouradia) à Alger.
La cérémonie d'hommage à l'enfant du quartier s'est déroulée en présence de la sœur du défunt, Yvette Maillot, âgée de 91 ans, de ses anciens compagnons et du ministre de la Communication, Djamel Kaouane. Organisateur de l'événement, Merzak Chertouk a rappelé le combat des militants algériens d'origine européenne.
«La désertion de cet officier (Maillot) a marqué de façon éclatante la participation d'Algériens d'origine européenne au combat pour l'indépendance algérienne», a-t-il relevé, affirmant que le sacrifice de l'aspirant et d'autres combattants d'origine européenne comme Fernand Iveton et Raymonde Peschard, symbolise les «passerelles empreintes d'humanisme et de justice sociale» entre les femmes et les hommes de différentes origines.
«Ces justes, qui n'étaient ni berbères ni arabes, se sentaient profondément algériens, au nom de la fraternité de tous les hommes, de leur droit à l'égalité, à la dignité et à la vie», souligne-t-il.
M. Chertouk regrette que l'on ne parle plus de ces hommes qui «demeurent sous les décombres d'une amnésie énigmatique que l'histoire ‘‘officielle'' a tenté d'effacer des mémoires».
Soulignant la nécessité de préserver leur mémoire en attribuant leurs noms à des lieux vivants, l'organisateur signale que «la mémoire collective parsemée d'épisodes tragiques a été sélective, parfois injuste, souvent complaisante». «Il est de notre devoir de revisiter l'histoire.
Le temps presse. Il y va du devenir des générations à venir auxquelles nous devons apprendre la vérité afin de leur transmettre les valeurs humanistes, de tolérance, de fraternité et de justice que ces hommes et ces femmes ont véhiculées durant la Révolution algérienne», conclut-il, avant de lire la lettre adressée par l'aspirant Maillot à la presse parisienne.
Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a souligné que la cérémonie est «un hommage rendu à tous les fils et filles de l'Algérie qui ont consenti le sacrifice suprême pour la libération de notre cher pays».
Plainte devant le bâtonnat !
Pour M. Kaouane, «Henri Maillot, à l'instar de Fernand Iveton, Maurice Audin et le couple Chaulet sont des Algériens, des martyrs pour certains et des moudjahidine pour d'autres», précisant que les survivants, tels que le couple Chaulet, ont participé activement à l'œuvre de la reconstruction du pays.
Les amis d'Henri Maillot s'étaient constitués pour la création d'une fondation ; sa sœur, qui occupe toujours la maison familiale, construite par le père à El Madania en 1932, a exprimé son vœu d'en faire don au futur établissement.
Selon une source, le projet aurait été bloqué suite à l'opposition des membres de la famille Maillot installée en France.
Une avocate a été désignée par les promoteurs de la future fondation pour défendre les intérêts d'Yvette et faciliter la mise en place de l'institution devant défendre la mémoire de son illustre défunt. «Une plainte a été déposée en début d'année (2018) au bâtonnat d'Alger pour récupérer des papiers subtilisés à la sœur d'H.
Maillot, Yvette. Une autre plainte est déposée pour séquestration de la concernée par un individu qui empêche ses amis de lui rendre visite», signale notre source. Approché, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, aurait exprimé, nous dit-on, sa disponibilité à aider à la création de la fondation.
Né le 11 janvier 1928 à la rue Hoche (actuellement Zabana), Henri Maillot a rejoint le Parti communiste algérien (PCA) après avoir été secrétaire général de l'Union de la jeunesse démocratique algérienne.
Affecté au 57e bataillon des tirailleurs de Miliana (Aïn Defla), l'aspirant Maillot a détourné, le 4 avril 1956, un camion Ford rempli d'armes et de munitions (132 mitraillettes, 140 revolvers, 57 fusils et un lot de grenades). Il a été condamné à mort le 22 mai par le tribunal militaire d'Alger, qui décide de mettre la maison familiale de Clos Salembier sous séquestre.
Activement recherché, il meurt sous les balles de l'armée coloniale, soutenue par les miliciens du bachagha Boualem, le 5 juin 1956 au Djebel Deragua, à El Karimia (Lamartine), Chlef.
Quatre autres compagnons du commando Maillot du maquis rouge des Ouarsenis succomberont également : Maurice Laban, Belkacem Hamoun, Djillali Moussaoui et Abdelkader Zalmaï. Trois combattants ont survécu : Hamid Guerab, Mohamed Boualem et Mustapha Saâdoun.


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