Parmi les causes défendues par le wali délégué de Baraki, « la sédentarisation » des habitants dans les fermes et les haouchs – comme ceux qui résident depuis quelques années déjà à Raghdi ainsi que dans les nouvelles habitations rurales prévues pour une partie des 8000 citoyens de retour à Ouled Allal – représente, comme l'a indiqué le wali délégué, M. Lebka, « l'une des priorités de reconstruction et de relance de développement d'une région ayant subi de multiples préjudices durant les années de braise ». Les habitants originaires de Oued Allal, quartier qui a connu les affres du terrorisme et les privations de l'exode forcé, ne demandent qu'à retourner dans leurs quartiers détruits. Des aides ont été prévues et quelque 64 dossiers ont été retenus par les services de la wilaya. Le processus, lancé depuis quelques mois déjà, doit être maintenu. Plusieurs projets sont prévus par les autorités locales soutenues par les services de la wilaya déléguée de Baraki. L'inscription de plusieurs projets, tels les quatre marchés de proximité dont un marché couvert au centre-ville de Sidi Moussa, vise à stabiliser les populations. Ces structures contribueront à atténuer, rappellent souvent les élus locaux, lors des différentes réunion du Coville, les difficultés d'approvisionnement en produits alimentaires et les risques que courent parfois les habitants ruraux, notamment lors des intempéries ou à la suite de contaminations à cause du déficit de la couverture sanitaire et l'inaccessibilité des pistes dans cette localité de la Mitidja. Pour pallier ces insuffisances, la wilaya déléguée de Baraki a décidé d'augmenter le nombre de bus de transport public, grâce à l'aide de la wilaya d'Alger. Le but est d'améliorer un tant soit peu les conditions de scolarité des centaines d'écoliers, en garantissant les repas et le transport scolaires à des écoliers souvent pauvres.