Il est recensé plus de 15 000 habitants éparpillés à travers Haouch Zouaoui (3000 âmes), Dehimat (2000), Ouled Allal (1200), Heuraoua (3000), en plus de 3000 habitants à Raïs et quelques autres milliers dans les fermes telles Frères Mansouri, ex-Braks et Djaâfar.Dans des habitations précaires, les populations mènent, depuis plusieurs années, une vie déplorable à cause de l'absence de commodités liées à l'hygiène. La situation se dégrade à cause des retards accusés en matière de réalisation de projets d'alimentation en eau potable, d'électricité et de gaz. A Ouled Allal, la population réclame l'indemnisation promise par les autorités concernées en 2003. Les familles sinistrées attendent le traitement de leurs dossiers, mais rien n'a été fait à ce jour. C'est pourquoi, maintes doléances ont été déposées au niveau de la wilaya déléguée de Baraki. En juin dernier, l'administration locale avait de nouveau rassuré les habitants quant à la prise en charge définitive de leur situation ; il était même question de la réalisation d'un projet de réhabilitation de tout le tissu vétuste à travers les 3 communes : Eucalyptus, Baraki et Sidi Moussa.A la rentrée sociale, les comités de quartier se sont présentés au siège de l'APC des trois communes concernées pour s'enquérir du sort réservé audit projet, sans résultat. Il se trouve que les assemblées populaires sont bloquées à cause des poursuites judiciaires lancées contre les présidents des trois APC.Même si les enquêtes, faites récemment par la Gendarmerie nationale, recommandent la démolition dans l'immédiat des habitations précaires à travers quelques commune situées à l'est de la capitale, il n'en demeure pas moins que la situation à Ouled Allal, dans la commune de Sidi Moussa, est dramatique. Les familles qui étaient obligées avant 1998 de s'enfuir des endroits en feu, ne peuvent pas aujourd'hui y revenir, puisque c'est le chaos total. Tant de promesses ont été faites au fil des années, mais « où trouver les responsables pour les interroger ? », se demandent, désespérément, les habitants déplacés. Il faudrait peut-être attendre les résultats des prochaines élections locales pour en parler aux nouveau élus.