Les enseignants contractuels exerçant dans la commune de M'kira, dans les différents paliers ont repris le chemin de l'école à l'issue des vacances d'hiver, avec beaucoup d'amertume. Ils se sentent contrariés après avoir attendu vainement le paiement de leurs arriérés de salaires promis pour la fin de l'année. Certains sont à leur quatrième année sans salaires, voire plus pour quelques-uns d'entre eux. Par ailleurs, on a appris que quelques chanceux parmi ces fonctionnaires de l'Etat ont perçu pour la première fois une somme équivalent à près de 5 mois de travail le mois de novembre dernier, soit deux contrats de 3 mois. « Nous avons espéré toucher la totalité de nos arriérés de salaires, en vain ! La somme que la tutelle m'a versée ne représente qu'une miette pour la raison que je galère depuis quatre ans », s'indigne D. M., enseignant de français dans le moyen avant d'ajouter : « On nous a promis un autre versement pour le mois décembre, mais rien. Nous aspirons également à l'intégration. Nous sommes les laissés-pour-compte de l'éducation. Même les syndicats n'ont pas daigné prendre en charge sérieusement notre préoccupation. »