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Le MSP cherche-t-il un repositionnement sur l'échiquier politique ?
Il lance une initiative pour un consensus national
Publié dans El Watan le 18 - 07 - 2018

Qu'est-ce qui fait courir Abderrezak Makri, président du Mouvement pour la société et la paix (MSP) ? Après une éclipse de plus d'une année, Makri revient au-devant de la scène, à quelques mois de la présidentielle de 2019, pour tenter une action visant, selon lui, à sortir le pays de la crise qui le secoue depuis de longues années.
De quoi s'agit-il cette fois-ci ? Le MSP propose une initiative relative à un consensus national en vue d'une «transition politique et économique réussie».
Pour la concrétisation de cette démarche, il invite l'ensemble des formations politiques, toutes obédiences confondues, qu'elles soient de l'opposition ou de l'allégeance, à se mettre autour d'une table pour trouver des solutions à même de remettre le pays sur les rails de la stabilité. Makri, qui compte parmi les radicaux du MSP et fait partie d'une aile qui s'est toujours opposée à l'entrée au gouvernement, change soudain de ton et d'attitude.
Il accepte, comme le clamait son adversaire au sein du MSP, Bouguerra Soltani, de s'approcher des partis au pouvoir pour une éventuelle transition démocratique ! Par cette approche, le MSP offre, selon toute vraisemblance, ses services, dans le but de se repositionner sur l'échiquier politique et d'être un intermédiaire entre l'opposition et le pouvoir.
Le politologue Mohamed Taïbi met l'action du MSP sur le compte d'une position «non politique», c'est une sorte de «baroud tendre» juste pour meubler son activité partisane. Selon ce politologue, le manque d'initiative politique et la crédibilité du discours qui n'a jamais été renouvelé ont poussé le MSP à prendre la vague.
Le MSP cherche «un consensus avec qui et pourquoi», s'est interrogé notre interlocuteur. Pour beaucoup d'observateurs, il s'agit là d'une manifestation d'intérêt partisan, une question beaucoup plus interne qu'un projet externe.
Les grands tournants qui se dessinent aujourd'hui sont très complexes, selon certains observateurs. Le dirigeant du MSP cherche alors un abri politique dans le sillage d'une recomposition politique globale. «Lorsque l'on veut engager une approche avec les partis politiques, on doit au préalable préparer un document de base, or la proposition du MSP n'a aucune assise.
Le MSP ou les partis de mouvance islamiste n'ont pas pu s'imposer comme modèle d'alternative», note M. Taïbi, qui qualifie de louable toute initiative politique, car il s'agit de l'expression d'une vision et d'une maturité rendant crédibles ses initiateurs. Malheureusement, il constate que celles qui existent actuellement sur la scène ressemblent plus à un jeu d'enfants.
Makri a d'ores et déjà envoyé des invitations aux partis politiques et a, dans un premier temps, rencontré le président de Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, et le patron du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès.
Ces entrevues ont porté essentiellement, explique Makri sur son compte, sur la situation socioéconomique du pays et ont mis en évidence une grande convergence de vues sur le diagnostic de la crise et les solutions à même d'y remédier, et ce, à travers, dit-il, «une vision politique garantissant l'amorce d'un processus consensuel menant vers l'élection présidentielle».
Cette démarche constituera, selon Makri, une garantie pour la «stabilité, l'arrêt de la corruption, une meilleure exploitation des ressources disponibles et d'assurer un climat d'affaires qui favorise l'investissement, la libre concurrence et l'égalité des chances».
Elle permettra, ajoute-t-il, de «réaliser des réformes politiques qui garantissent l'arrêt de la fraude et consacrent les libertés, la démocratie et l'alternance pacifique au pouvoir, après le mandat consensuel, sur la base de la compétitivité entre les programmes, en assumant la responsabilité de la gestion».
Le FLN, le RND et les autres partis qui ont déjà lancé leur propre initiative vont-ils répondre favorablement à la sollicitation du MSP ? Le FLN et le RND, qui louent les exploits du président Bouteflika, ont critiqué par le passé la notion de «transition».


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