Le wali de Bouira, Limani Mustapha, vient de geler les activités des deux Assemblées populaires (APC), des communes de Taghzout et de Raouraoua, situées respectivement à 10 km au nord de Bouira et à une trentaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de wilaya, a-t-on précisé de sources locales. La décision du chef de l'exécutif intervient après neuf mois de blocage. M Limani a désigné les deux chefs de daïra de Haizer et de Bir Ghbalou, pour gérer les affaires courantes des deux municipalités. Le blocage des deux APC a pénalisé les populations qui ont maintes fois appelé à l'intervention des pouvoirs publics sur cette situation. Le conflit opposant les élus au lendemain des élections locales du 23 novembre 2017 a engendré énormément de désagréments et de problèmes freinant le développement local. La décision prise par le wali de Bouira a soulagé ces populations, prises en «otages» par des élus «irresponsables». Il faut préciser qu'au niveau de la commune de Taghzout, le FLN et le RND sont à égalité de sièges (6 chacun). Aucune solution n'a été trouvée visant à composer avec d'autres formations, à l'instar du RCD ayant obtenu 3 sièges, pour former l'Assemblée. S'agissant de l'APC de Raouraoua, les élus issus des formations PRA, MEN et FLN ont refusé de rallier le RND ayant obtenu 6 sièges. Toutes les décisions prises par le maire RND ont été systématiquement rejetées par le bloc formé par les élus des trois formations politiques. Amar Fedjkh