Une convention-cadre a été signée entre le ministère de la Formation et de l'Enseignement supérieurs et l'Association nationale des commerçants et artisans (ANCA). Cette collaboration vise la promotion et le développement des métiers professionnels «porteurs d'emploi et d'insertion des jeunes», peut-on lire dans ce document officiel. Une concertation étroite entre le ministère et l'association est établie pour l'amélioration et l'adaptation des établissements et des programmes pédagogiques, que ce soit dans l'artisanat traditionnel ou les métiers de service (électricité, bâtiment, serrurerie ou coiffure). Cette collaboration vise de la même manière au placement des apprentis dans les structures commerçantes ou artisanes affiliées à l'ANCA afin de faciliter aux jeunes apprentis l'insertion pour des stages pratiques. Cela pourrait bien évidemment promouvoir l'enseignement professionnel chez les jeunes, qui trouveraient des débouchés adéquats en rapport avec la formation proposée dans les centres de formation professionnelle. A noter que le contact avec des artisans et des commençants pourrait favoriser, selon la convention établie,la préparation à la création d'entreprises chez les jeunes issus de la formation professionnelle. Ce partenariat se positionne également dans le but d'encourager la formation aux personnes aux besoins spécifiques, notamment les personnes en situation de handicap. Ce partenariat entre le ministère et l'ANCA, prévu pour une durée de cinq années, sera «renouvelable par tacite reconduction». Cette coopération permettra un tant soit peu d'enrayer le chômage chez les jeunes Algériens, une situation qui atteint des proportions alarmantes.