S'appuyant sur son arbre généalogique et les étendards trouvés dans le mausolée de ses ancêtres, Rachid Koraïchi a conçu une série de soieries brodées qu'il a fait exécuter par des artisans syriens émérites. Ces nouveaux étendards, qui remontent le temps et la longue chaîne des symboles mystiques ou profanes, ont fait l'objet d'un livre d'art qui s'appuie sur les photographies de Ferrante Ferranti, natif d'Annaba, et les textes de Mohamed Kacimi et Farouk Mardam Bey. Ce traité de la splendeur interne et externe, qui nous plonge dans les racines de l'Islam, fera l'objet d'une rencontre avec l'artiste et son public aujourd'hui, à l'espace Noun, à partir de 15h. Signalons que le même jour, à 18h, aura lieu, sur le même thème, le vernissage de l'exposition de Ferranti au CCF. Commentant son propre travail, Rachid Koraïchi, a affirmé « la profusion de signes, de symboles, d'écritures délivre dans l'espace une nuée de talismans prophylactiques, magiques et intemporels comme une forme de bénédiction et de protection pour tous ceux qui viendraient à se perdre au milieu de ces textiles à la fois raffinés et lourds de sens ». Les étendards sont au nombre de 99, ainsi que les différents noms de Dieu dans l'Islam. Les ancêtres liés aux étoiles. Rachid Koraïchi et Ferrante Ferranti. Actes Sud / Barzakh (2009) 212 pages.