Le ministère de l'Enseignement supérieur a décidé de prolonger les délais de dépôt des thèses de doctorat et de magistère pour les retardataires. Le secrétaire général du ministère a adressé, le 18 juillet dernier, une instruction aux présidents des conférences régionales des universités portant prolongement de ce délai jusqu'à nouvel ordre. «Selon des rapports positifs qui nous parviennent des établissements sur le bon suivi du dossier des soutenances des thèses de doctorat et de magistère, et pour régler définitivement le dossier, je vous informe qu'il a été décidé de rendre possible le prolongement du dépôt des soutenances, et ce, jusqu'à la fixation d'autres délais qui vous seront communiqués ultérieurement», précise la note dont El Watan détient une copie. Le secrétaire général du département de Tahar Hadjar, précise que l'instruction s'applique aux étudiants qui sont soumis au décret exécutif 98-254 relatif à la formation doctorale, à la post-graduation spécialisée, à l'habilitation universitaire et au décret exécutif 08-265 du 19 aout 2008 portant régime des études en vue de l'obtention des diplômes de licence, de mastère et de doctorat. La décision de prolonger, réclamée par les étudiants en post-graduation de l'ancien système (licence, magister, doctorat) a été déjà annoncée par le premier responsable du secteur, avant sa formalisation par l'envoi de l'instruction. Le délai de dépôt des thèses de doctorat pour les retardataires, fixé initialement au 30 juin, a été prolongé, a annoncé, fin juin, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. «Il a été convenu de prolonger le délai pour le dépôt des thèses de doctorat pour les retardataires des systèmes classique et LMD pour leur permettre de finaliser leurs thèses, une mesure qui répond aux revendications du syndicat et de la famille universitaire», a déclaré M. Hadjar, en marge de sa réunion avec les membres du Syndicat national des enseignants universitaires (SNEU), affilié à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Il s'agit, rapporte l'APS, des thèses de doctorat ayant dépassé le nombre d'années fixées par la loi (trois années renouvelables pour une durée d'une à deux années). Le ministère avait fixé le dernier délai de dépôt au 30 juin dernier.