Le militant des droits de l'homme Salim Yezza a été condamné mardi par le tribunal de Ghardaïa à une peine d'un an de prison avec sursis assortie d'une amende de 100 000 dinars, ont annoncé ses avocats. Salim Yezza, libéré aujourd'hui, fera appel de ce verdict au niveau du tribunal de deuxième instance, selon Me Kouceila Zerguin. L'avocat prévoit en outre de saisir les rapporteurs de l'ONU en charge des défenseurs des droits humains et de la promotion de la liberté d'opinion. Accusé d' « incitation à la haine », Salim Yezza a été arrêté le 14 juillet dernier à l'aéroport de Biskra. Lors du procès qui s'est déroulé dix jours plus tard, le procureur a requis une peine de deux années de prison ferme et une amende de 100 000 dinars contre l'activiste originaire de Batna.