Rien ne va plus à l'APC de Boukhelifa où les fonctionnaires de plusieurs services de la commune sont, depuis quelques mois, en froid avec le premier responsable de la commune. Les contestataires, affiliés à la section syndicale des travailleurs de la commune, dénoncent ce qu'ils qualifient d'« agissements abusifs et contraires à la réglementation dont est victime leur collègue Adrar Mohand » qui, depuis avril dernier, s'est vu dessaisi de la responsabilité du service de paie. Ce dernier, qui a été élu dans la précédente assemblée, a refusé, dit-il, de « viser la fiche de paie augmentée du P/APC ». Contacté, le P/APC, M. Djehnine, affirme que « l'affaire est close » et avertit « d'infliger d'autres sanctions plus sévères si le fonctionnaire continue de mépriser les décisions émanant de l'assemblée ». Et pour éviter un bras de fer opposant la section syndicale avec le P/APC, les travailleurs en question ont adressé de nombreux courriers aux wali, chef de daïra de Tichy, directeur de l'administration locale (DAL) et à l'inspecteur de la Fonction publique, mais en vain. L'employé dessaisi de son poste de responsable du service de paie a dénoncé, dans un écrit adressé au wali, quelques « pratiques graves contraires à la réglementation ». Selon M. Adrar Mohand, la daïra de Tichy a saisi le P/APC lui notifiant, dans un écrit, que « la mise sur pied d'un autre service de paie parallèle est une pratique contraire à la loi d'autant que le chef de service de paie doit être réhabilité dans son poste qu'il occupait auparavant ». Les fonctionnaires menacent de recourir à d'autres actions d'envergure si le P/APC campe sur sa décision d'« exclure » le chef de service paie et interpellent, par la même, le wali pour mettre un terme à ce bras de fer qui ne profite sûrement pas à la collectivité.