Comme chaque année, la saison estivale est une période propice pour l'augmentation des prix des fruits, des légumes et surtout des viandes blanches, telles que le poulet. Une tendance haussière a été constatée depuis déjà plus d'un mois et surtout en ces journées caniculaires. En effet, le poulet qui se vendait juste après l'Aïd El Fitr à 250 DA le kilo a fait une envolée spectaculaire avec un prix caniculaire défiant toute concurrence. Vidé et emballé dans le strict respect de la commercialisation, le boucher le propose à 400, voire 450 DA le kg. «C'est incroyable comme prix, un poulet de 2,5 kg me revient à 1100 DA. Non ! je préfère acheter de la viande», déclare une ménagère. Selon un éleveur rencontré au marché, «non seulement les prix des aliments de la volaille augmentent régulièrement, mais il y a aussi les pertes auxquelles la plupart des éleveurs font face, dues à diverses raisons, surtout en ces temps de canicule». Et d'ajouter: «Les poussins se font rares et leur prix a fortement augmenté.» Parmi les autres paramètres qui influent sur cette augmentation des prix, il y a les problèmes que connaissent certains éleveurs lors des grandes chaleurs et qui sont dus aux conditions d'élevage qui ne sont pas respectées et qui, dans la plupart des cas provoquent des pertes énormes en poulets, car ces éleveurs ignorent complètement les règles du métier. La Pomme de Terre aussi Le prix du précieux légume prisé par tous les ménages pendant les quatre saisons de l'année a pris lui aussi son envol. Le tubercule, cédé il y a à peine un mois à 40 ou 45 DA le kilo, a enregistré un pic qui a laissé perplexes tous les citoyens en quête de ce légume très demandé en cette période. Ce dernier est vendu à 65, voire 70 DA kg. Un des mandataires rencontré au marché de gros de Boufarik nous explique : «Récemment, il y a eu une surproduction, l'offre était supérieure à la demande. Beaucoup de spéculateurs ont acheté la pomme de terre à un prix dérisoire et l'ont stockée dans les chambres froides pour la faire sortir dans les périodes de pénurie, d'autant plus que la nouvelle récolte de pomme de terre ne sera prête que dans un mois, voire plus...».