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Sétif, une ville en manque de dynamique
Disposant d'énormes potentialités
Publié dans El Watan le 14 - 08 - 2018

Il est vrai que le lourd passif de plusieurs mandats marqués par le laisser-aller ne peut être comblé en un clin d'œil, mais tout de même !
Durant la dernière campagne électorale, les nouveaux locataires de l'Hôtel de Ville (toutes tendances confondues) ont promis à des électeurs monts et merveilles. Ils ont même «juré» de faire mieux que leurs prédécesseurs, qui ont failli sur toute la ligne. Mais la triste réalité d'un terrain qui n'a pas changé d'un iota fustige l'inertie de la nouvelle équipe de la 10e plus riche commune du pays. Après presque une année d'occupation des lieux, les prémices du changement promis se font désirer par une population résignée.
Il est vrai que le lourd passif de plusieurs mandats, marqués par le laisser-aller, ne peut être comblé en un clin d'œil, mais tout de même ! «On n'attend rien de ces élus venus passer leur temps et gonfler leurs fins de mois. On a beau changer les fonctionnaires de la politique, le résultat demeure invariable pour Sétif, végétant depuis un bail au fond de l'abîme. Il est inutile de cacher la situation catastrophique d'une cité qui fut jadis belle et propre. Avancer le contraire serait non seulement un mensonge grotesque, mais une offense à l'histoire d'une ville malmenée par des élus d'un genre nouveau», fulminent des Sétifiens d'un certain âge, rencontrés non loin de la Grande Poste faisant face au siège de la wilaya.
Mise en rade, l'antique Sitifis disposant de ressources humaines et financières inépuisables, végète au fond du trou. Lézardé de partout, le réseau routier est indigne d'une agglomération de la dimension de Sétif. Aucun espace du chef-lieu n'est épargné par les nids-de-poule, les crevasses et les trous occasionnés par la nouvelle équipe communale. Cette dernière n'a apparemment pas bouclé sa période d'essai. En empruntant le réseau routier, de «Zkak Etamara» (un des endroits historiques de la ville), de deux autres grandes cités du centre-ville, à savoir «Cheminot» et «Bon Marché» (actuellement cité Tlydjene), vous êtes pris de nausée et d'une grosse colère. Pis encore, réhabilité le mois dernier, un tronçon de la route de cité Bizard est à nouveau «éventré» pour, semble-t-il, les travaux de pose de la fibre optique. Sévèrement condamné et banni sous d'autres cieux où l'on peut construire mille et un gratte-ciel en une année, ce procédé s'apparentant à de la dilapidation des deniers publics ne dérange personne.
Le même scénario est constaté du côté du stade du 8 Mai 1945, où l'on continue à jeter de l'argent public par les fenêtres. L'absence de coordination et de communication entre les services de la commune et les autres secteurs (eau, gaz et télécommunications) alourdit la facture payée rubis sur l'ongle par l'argent du contribuable, l'éternel dindon de la farce. La ville, qui ne dispose pas d'une piscine communale, 56 années après l'indépendance, est confrontée en 2018 au problème de l'éclairage qui n'en finit plus. S'il n'est pas défectueux dans une grande partie de l'agglomération où les citoyens ne s'aventurent pas à une certaine heure de la nuit, l'éclairage fait de lampes «jaunes», qui a pourtant fait son temps, continue à officier. Le «LED» et l'éclairage à l'énergie solaire ne sont pas d'actualité à Ain Fouara, où le plan de circulation n'est pas l'autre priorité d'une Assemblée communale «invisible».
Le ramassage des ordures ménagères bat de l'aile, ici et là. Tout comme l'entretien de ces terres-pleins «garnis» par des palmiers abandonnés à leur triste sort. Envahi pas des herbes sauvages, le terre-plein de Aïn Mouss est l'exemple concret du laisser-aller. Cet exemple n'est malheureusement pas un cas isolé. Pointée du doigt à plusieurs reprises, la situation du square de la cité Cheminot n'offusque pas outre mesure les élus déconnectés de la réalité. Dire qu'ils sont payés pour un travail qu'ils ne font pas!
La déchéance de certaines cités, tels les 1000 logements et les logements de l'assurance (situés en face du château Giroud) dans l'attente d'une utopique réhabilitation, irrite même les morts. Installés à la hâte, les ronds-points de la cité Bouaraoua de Bab Beskra (le 2e) et Kaâboub montrent le degré de décrépitude d'une ville qui ne manque pourtant pas d'architectes et de paysagistes. Il est inutile de revenir une nouvelle fois sur le sort réservé au cinéma Variétés, à l'école des Frères Berchi, au CEM Mohamed Khemisti et d'autres lieux d'une cité qui va mal. La décadence des quatre sorties de la ville exprime l'état d'hibernation d'une ville laissée à l'abandon.


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