Des membres de l'AG de la Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM) réclament, depuis l'été passé, l'organisation d'une assemblée générale extraordinaire. L'«exclusion» de quatre membres élus du bureau fédéral (une décision approuvée selon toute vraisemblance par la majorité des membres de l'assemblées présents à l'AG du 2 mars 2018) a envenimé davantage le climat. A cet effet, le président de la Ligue de la wilaya d'Alger des sports mécaniques, Karim Benhamiche, a adressé en juillet dernier une lettre au ministre de la Jeunesse et des Sports dans laquelle il attirait l'attention de la tutelle sur cette situation. D'après lui, le bureau fédéral, qui, précise-t-il, se trouve réduit actuellement à trois membres, plus le président, soit quatre sur sept, «ne peut délibérer valablement pour prendre des décisions ou assurer une gestion normale de la structure conformément aux articles 29, 31 et 32 des statuts de la FASM». A noter que l'article 31 de ces statuts stipule que «le bureau fédéral se réunit au moins une fois par mois sur convocation et sous la présidence du président de la Fédération», avant d'ajouter : «Le bureau fédéral siège valablement lorsque la majorité de ses membres est présente. Si le quorum n'est pas atteint, le Bureau fédéral se réunit au moins dans les vingt-quatre heures suivantes et siège valablement, quel que soit le nombre des membres présents». Il faut rappeler que dans la pétition signée en août 2017, relative à une demande d'une AG extraordinaire, les «contestataires» avaient relevé «un réel dysfonctionnement de quelques membres du bureau fédéral de la FASM et surtout les agissements irresponsables de leur part, et le manque de considération envers les ligues et les clubs».