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L'arrière pays décline un projet de CET
Environnement à Béjaïa
Publié dans El Watan le 19 - 01 - 2009

Le douar Madala oppose un niet catégorique au projet d'implantation d'un centre d'enfouissement technique dans sa contrée.
Le choix du lieu dit Bouchekroune, sur le plateau de Sidi Boudrahem, fait grincer les dents de tout le cénacle d'associations représentant les quinze villages du douar. Il faut à l'évidence conclure que le fameux CET, figurant dans le programme Progmed 2002, ne trouve pas preneur car le projet ne date pas d'aujourd'hui. La première étude technique remonte à 2002 et le premier endroit préconisé à l'époque par le bureau d'études engagé a été le site intercommunal de Oued Ghir. Il fut rapidement abandonné suite à une forte opposition de la population. Les regards se tournent en 2003-2004 du coté du littoral Ouest. Un lieu est déniché : Ighil Neza. Mais l'objection recueille près de 300 signatures dans le douar Ait Amar Ouali. Et voilà que 4 ans plus tard, s'insurgent les habitants de Madala, la commission d'hygiène et de l'environnement de la commune « décide sans consultation de la population » d'orienter son choix vers Bouchekroune. L'APC est tout de suite saisie par courrier. Le vice président chargé de l'environnement est dépêché sur les lieux. Des arguments qui se veulent de taille sont sortis par les membres de l'association de bienfaisance de Boukhiama. Le site est notamment d'une charge hautement historique. Durant la guerre de libération nationale, 45 moudjahidine y sont morts lors d'un accrochage avec l'ennemi. « C'est un cimetière ouvert car les chahids sont restés à ce jour sans sépulture » renseigne M. Braham Negro. Une fontaine se trouverait également dans les environs. De plus, il s'agit d'une zone rurale et les propriétaires des terrains mitoyens sont fermement opposés à ce qu'ils subissent les « nocivités d'une décharge publique ».
Ces motifs semblent, selon les conclusions évoquées par notre interlocuteur, avoir convaincu l'exécutif et à sa tête le P/APC. Mais voilà que le projet « resurgit » à travers un avis d'appel émis le 21 décembre passé par la direction de l'Environnement de la wilaya de Béjaïa. En plus de la requête adressée au wali, une assemblée générale des villages est tenue à l'initiative de l'association de Boukhiama. Des élus communaux s'y joignent « sans mandatement spécial ». M. Allaoua Mouhoubi, le vice président chargé des finances, interviendra pour expliciter la position de l'exécutif communal arrêtée à l'issue de l'assemblée extraordinaire du 17 décembre dernier. Entre autres réserves dans l'adoption du PDAU intercommunal figure le rejet du CET, « car banni ailleurs ». Il rappelle que « mettant la charrue avant les bœufs », des engins destinés à l'exploitation du CET sont achetés en 2004 par la direction de l'environnement. Ils sont depuis stockés. Or que, dit-il, l'enveloppe globale allouée au projet et qui s'élève à 260 millions de dinars aurait pu servir à équiper la commune en camions et bennes tasseuses pour le ramassage des ordures, « comme cela s'est fait en lieu et place ailleurs ». Pour lui, la grande raison du rejet repose sur le principe même du fonctionnement d'un CET. Ce genre de dispositif traite les seuls résidus organiques issus des déchets ménagers. Ce qui après tri avoisine 10 % de la masse totale des ordures, selon les statistiques. Au CET de « cuber » ensuite à partir des déchets organiques du compost pour usage agricole. Or le tri des ordures n'étant pas encore à l'ordre du jour pour les communes, il est craint que le site ne soit tout simplement « transformé en décharge publique qui reçoit tout ». M. Salah Addour, premier vice président, promet de faire les démarches nécessaires auprès de l'organisation locale des moudjahidine pour que « le site soit enfin classé ». Pour M. Hamanou Hamitri, un élu natif du douar, le CET « ne sera pas implanté dans la zone », inférant que l'avis d'appel ne mentionne pas le site retenu et qu'il n'a pas eu vent d'une quelconque enquête commodo et incommodo. Les élus et les citoyens présents à l'AG s'accordent à dire que le mieux est une usine d'incinération comme cela se fait en Europe où les centres d'enfouissement sont de l'histoire ancienne.


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