Les habitants des hameaux et villages de la commune de Oued Ghir, à une dizaine de kilomètres au sud de Béjaïa, réclament la reprise des travaux du projet de raccordement de leurs foyers au gaz naturel. Le programme en question qui est à 80% de réalisation est bloqué depuis près d'une année. Les travaux ont été entamés depuis 2012 et se trouvent à l'arrêt depuis 6 mois. Selon un représentant de ces villages, «sept mois sont passés depuis que nous avons interpellé par correspondance les autorités locales, mais rien n'est fait. Nous avons également procédé à trois rappels, dont le dernier date du 24 mai 2018, mais aucune réponse ne nous est parvenue. Ces écrits sont restés sans réponse à ce jour». Les représentants des villageois croient savoir que les raisons de l'arrêt des travaux sont liées au non-paiement des dus de l'entreprise par la Sonelgaz pendant que la direction de l'industrie et des mines de Béjaïa parle d'oppositions de riverains. Le collectif des associations des villages de la partie ouest de Oued Ghir «est pressé par les citoyens qu'il représente», précise notre interlocuteur, avant d'avertir qu'«il rejette toute responsabilité quant à une éventuelle fermeture de la route». Les habitants des hameaux et villages de cette région, à savoir Taourirt Larbaâ (Tamda, Laaziv, Maasra), Chetba, Amadane, Boumenssour, Ibendjgulalene, et Laâzib Si Sghir souffrent également d'autres problèmes liés à leur cadre de vie. Il s'agit du rétablissement de la route reliant la RN12 au chemin de wilaya numéro 43 ainsi que le raccordement des foyers au réseau d'eau potable depuis le barrage hydraulique de Tichy-Haf.