Âgée de 68 ans, socialiste pure et dure, Mme Hélène Mandroux, accompagnée d'une forte délégation, est l'hôte de Tlemcen pour la signature de la lettre d'engagement de coopération. Pour elle, le choix de Tlemcen n'a pas été fortuit : « Nous avons beaucoup de similitudes entre nous. » Mme le maire, vous avez déclaré que vous n'aviez pas trop réfléchi pour choisir Tlemcen pour un jumelage entre les deux villes. Vous savez, l'idée de ce projet mûrit depuis deux ans. Je dois préciser que c'est le consul algérien à Montpellier qui m'avait convaincue à faire ce choix. Mais, il faut le dire aussi, entre Tlemcen et Montpellier, il y a beaucoup de points communs : l'histoire, les universités, la proximité et puis, nous avions déjà des échanges entre nos campus. Enfin, est-il besoin de rappeler que 10 000 Algériens vivent chez nous ? Vous venez de signer la lettre d'engagement de coopération ; sur quoi porteront essentiellement les échanges ? Nous allons nous baser surtout sur l'économie et le tourisme, mais les échanges ne s'arrêteront pas à ces deux créneaux. Je vous informe qu'en février prochain, les cours d'appel de nos deux villes seront jumelées, c'est une décision prise par nos gouvernants (dernière rencontre entre Bouteflika et Sarkozy). Le 12 février prochain, aussi, il y aura à l'université de Tlemcen le congrès international de chirurgie et nos chirurgiens en feront partie. Enfin, je viens d'arriver, on n'arrête pas de me dire que Tlemcen est une belle ville, j'attends pour voir (sourire) et de là jailliront d'autres idées. Vous tombez mal, Mme le maire, puisqu'il pleut… Vous savez, on dit qu'un mariage pluvieux est un mariage heureux. Pendant mon séjour de trois jours, j'aurai certainement beaucoup de choses à voir et à faire ensemble… Messieurs le wali et le maire de Tlemcen viendront à Montpellier à leur tour et on signera les protocoles du jumelage. Tlemcen sera la 7ème ville avec laquelle nous serons jumelés.