Des hameaux dans l'isolement Plusieurs pistes desservant des villages et hameaux dans la commune de M'Kira demeurent dans l'attente d'être revêtues en asphalte. Certaines d'entre elles sont impraticables et de ce fait sont difficilement carrossables à l'exemple de celle qui relie Tamdikt et Tala N'Chikh via Imlikchène, Khelif, Ivachirène, Tala Azouz. Cette voie de communication de 5 km abritera dans les tout prochains jours des travaux de bitumage si l'on croit le P/APC de M'kira qui s'indigne : « L'entreprise à qui on a confié le projet n'a pas encore entamé les travaux alors qu'elle a dépassé les délais requis. Je ne tarderai pas à saisir les services concernés si cela traîne encore. Pour ce qui est de l'enveloppe financière réservée à ce projet, il est de l'ordre de 2,6 milliards de centimes. » Cette piste dite agricole est traversée par un cours d'eau au lieudit Tala Azouz où un gué sous forme de daleau trop exigu a été réalisé. Il laisse à peine passer un tracteur à entendre les riverains. Il se trouve même détérioré. Le maire a affirmé que son réaménagement et son élargissement ont été inscrits dans le cadre des ouvrages touchés par les intempéries. Une quarantaine de millions de centimes seront mis dans cette extension. Notons également que la piste en question pourrait relier les communes Chaâbet El Ameur et M'Kira relevant respectivement des wilayas de Boumerdès et Tizi Ouzou, si un effort supplémentaire était consenti par les deux parties. Ainsi, les habitants de M'kira rallieront Boumerdès ou la capitale sans passer par Tizi Ghenif . Manque d'enseignants Les élèves de cinq classes du CEM Bouzrara Saïd, de la commune de M'kira attendent toujours l'affectation d'un professeur de physique depuis fin septembre. En effet, les collégiens de 3 classes de 2e année moyenne et ceux de deux autres de 3e année sont privés de cette discipline, depuis le début de l'année scolaire. Ayant trouvé un poste plus proche de son domicile dans un autre collège à Draâ El Mizan, l'enseignante qui les a pris en en charge tout au début, a quitté l'établissement, et aucune mesure n'a été prise pour la remplacer et remédier à cette carence. « On a sollicité des sortants de l'université pour son remplacement mais personne n'a osé occuper ce poste vacant sachant que les professeurs contractuels ne sont pas payés régulièrement. Il y a même plusieurs d'entre eux qui sont à leur 4e année sans salaires », nous dit une source proche de ce collège. Les seules victimes de cette défaillance injustifiable, sont les jeunes adolescents des classes en question. Les requêtes des parents d'élèves, bien que timides, n'ont pas pu apparemment faire bouger les responsables afin de trouver une solution. Ces derniers paraissent loin de s'inquiéter étant donné que les élèves demeurent sans professeur, cinq mois après la rentrée des classes.