Au terme de son université d'été, organisée sur la côte est de Béjaïa, le FFS exhorte les jeunes Algériens à s'impliquer activement dans la vie politique, syndicale et associative pour «imposer votre propre agenda politique et vos choix d'avenir». En s'adressant à une jeunesse exclue et sans perspective d'avenir, le FFS tente de convaincre que d'autres solutions en dehors de «l'exil, la harga, la hogra, la drogue, le suicide, la criminalité...» existent. «Il existe une autre voie pour sortir de ce cauchemar. Transformez en action politique cette haine du pouvoir responsable de tous vos maux. Adhérez aux forces politiques démocratiques d'opposition et aux mouvements sociaux autonomes pour mettre fin à ce système qui vous marginalise et qui ne vous offre aucune perspective d'amélioration», préconise le FFS dans sa déclaration à l'issue du regroupement estival. Pour ce parti, il appartient aux nouvelles générations de poursuivre le combat pour l'instauration d'un régime démocratique. «C'est désormais une question vitale pour notre pays. Pour honorer le sacrifice des générations qui vous ont précédés et qui ont conduit à la libération du pays, c'est à votre génération que revient la responsabilité de poursuivre ce combat pacifiquement pour instaurer un Etat de droit démocratique et social selon la Déclaration du 1er Novembre et de la Plateforme de la Soummam», lit-on dans la même déclaration. Il invite les jeunes, qui observent une nette distance vis-à-vis des partis politiques, «d'agir vite car il y va du devenir de notre pays, de votre avenir».