L'été caniculaire tire à sa fin et les jeunes de la région de Chlef n'ont pu profiter des piscines publiques demeurées fermées au public malgré les assurances du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab. Celui-ci, on s'en souvient, interpellé par des députés du RND de la wilaya en avril 2018, avait promis d'ouvrir les bassins fermés avant l'été en cours et avait même dépêché une inspection de son département à Chlef pour faire la lumière sur les retards enregistrés dans la mise en exploitation de ces piscines. Cependant, cette promesse est restée lettre morte puisque pas moins de six piscines — quatre nouvelles et deux anciennes — demeurent encore fermées à Chlef, Zeboudja, El Karimia et Ouled Farès. L'une d'elles, celle de l'OPOW, est de nouveau hors d'usage après avoir fait l'objet d'une série d'interventions au niveau de ses installations techniques. La panne actuelle serait due à des fuites d'eau dans le sous-sol de l'infrastructure où se trouvent les équipements électriques. Cette défaillance a contraint nombre de clubs de natation locaux et nationaux à ne plus programmer de stages de préparation au niveau du centre de regroupement de Chlef. En revanche, la non-réception et mise en service des autres bassins est la conséquence, apprend-on, des lenteurs inexpliquées et inexplicables enregistrées dans le lancement de menus travaux. Cette situation a, comme il fallait s'y attendre, poussé les jeunes de la wilaya, rongés par l'oisiveté, à se rabattre, au péril de leur vie, sur les points d'eau interdits à la natation, comme les barrages, les lacs et les bassins et canaux d'irrigation. En fait, ce constat n'est pas un cas isolé, il s'applique aussi aux autres infrastructures livrées à l'abandon comme le centre équestre de Haï Chorfa, dans la commune de Chlef, dont on attend la réception depuis 2017.