Yémen Le chef des rebelles houthis a appelé, tard dans la soirée de samedi, ses partisans à la «résistance» après l'échec de pourparlers pour la paix au Yémen sous l'égide de l'ONU à Genève. «Notre choix est celui de la détermination et de la résistance face à l'agression», a déclaré le chef des rebelles, Abdel Malek Al Houthi, selon un discours retransmis sur la chaîne de télévision rebelle Al Masirah. Cet appel est intervenu quelques heures après l'aveu de l'échec des pourparlers à Genève par l'envoyé spécial des Nations unies, Martin Griffiths, qui a déploré que les rebelles houthis ne se soient pas déplacés. Syrie Les bombardements de Damas, soutenu par la Russie, contre la province d'Idlib, ultime bastion terroriste dans le nord-ouest de la Syrie, ont repris hier, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Samedi, les avions de chasse russes ont mené les frappes les «plus intenses» en un mois, en vue du lancement d'une vaste offensive contre Idlib, attendue depuis des semaines, selon l'Observatoire. Hier, après une pause de quelques heures, «des hélicoptères des forces du régime ont lâché près de 40 barils d'explosifs sur le village de Hbit», a fait savoir le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Palestine Le président américain, Donald Trump, a encore ordonné la suppression d'une aide de 25 millions de dollars destinée aux hôpitaux palestiniens à Jérusalem-Est. Une décision qualifiée de «chantage politique» par les Palestiniens. «En supprimant des fonds vitaux pour des hôpitaux à Jérusalem-Est, comme l'hôpital Augusta Victoria et l'hôpital ophtalmologique Saint Jean, le gouvernement américain menace de provoquer de l'instabilité et de nuire gravement à des milliers de patients palestiniens», a prévenu Hanane Achraoui, une responsable de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Les services du Premier ministre palestinien, Rami Hamdallah, ont eux dénoncé une «décision honteuse». Corée du Nord La Corée du Nord a fêté hier son 70e anniversaire sans exhiber ses missiles intercontinentaux pendant son défilé militaire. Un signe de la volonté de détente de Pyongyang. Des milliers de soldats suivis par l'artillerie et des chars ont défilé à Pyongyang hier pour célébrer le 70e anniversaire de la Corée du Nord, qui s'est abstenue de montrer les missiles balistiques intercontinentaux qui lui ont valu de multiples sanctions internationales. Des observateurs estiment que trop montrer ses muscles pour cet anniversaire aurait pu mettre en danger les efforts diplomatiques en cours, après la rencontre, en juin, à Singapour entre Donald Trump et Kim Kong-un.