La situation devient intenable pour la plupart des pères de famille, et il faudrait que les services de l'Etat interviennent énergiquement pour une régulation réelle du marché et ainsi mettre fin une fois pour toutes à cette spéculation omniprésente sur tout et qui maintenant s'attaque à la subsistance des citoyens. Le prix de la pomme de terre sur les étals des marchés de gros et de détails à Mostaganem, comme à travers tout le territoire national, indique-t-on, a connu une «hausse vertigineuse où le prix du kilogramme oscille entre 100 DA et 120 DA». Les agriculteurs attribuent à la période de soudure qui précède les nouvelles récoltes de cette denrée prisée par les citoyens généralement à faible revenus. Les agriculteurs et vendeurs estiment que «c'est tout à fait normal que les prix soient élevés parce que c'est la période d'intersaison marquée toujours par une forte baisse de ce tubercule». Les détaillants affirment, de leur côté, que les prix sont élevés sur les marchés de gros de Souk Ellil, à Mostaganem, celui de Sidi Lakhdar, entres autres et partout ailleurs, le déstockage par à-coup ne permet pas de faire baisser sensiblement les prix, indiquent-ils, estimant que «le meilleur moyen de pallier cette insuffisance et d'assurer un accompagnement par le déstockage régulier et un contrôle rigoureux au niveau de toute la chaîne de distribution jusqu'au consommateur et de pénaliser lourdement les spéculateurs pour pouvoir réguler le marché des fruits et légumes contrôlé toujours par les gros bras », a-t-on encore souligné. Une situation qui a fait réagir la plupart des citoyens qui se plaignent de ces augmentations intempestives qui grèvent leurs budgets et qu'ils ne peuvent plus supporter.