Il a qualifié cette reconnaissance par l'Etat français de sa responsabilité dans la disparition et la torture, durant la Guerre de Libération nationale, de Maurice Audin de «pas positif louable». Un geste qu'il a valorisé lors de sa déclaration en marge des questions orales à l'APN, reprise par l'APS. «Les crimes perpétrés par les autorités françaises contre les Algériens durant l'ère coloniale ne peuvent être niés que par un oublieux et un ignorant de l'histoire», dit-il et d'ajouter : «Le pas du président français est une preuve qu'il y aura davantage de reconnaissances.» A noter à la même occasion que les commissions en charge des dossiers de restitution des archives nationales liées à la période coloniale et des crânes des résistants algériens se trouvant au Musée de l'homme de Paris ainsi que l'indemnisation des victimes des essais nucléaires au Sahara algérien «sont encore à pied d'œuvre et leurs résultats connus prochainement».