Une prise de bec a eu lieu, la semaine dernière, entre la nouvelle directrice de l'ANEM (ex-bureau de main-d'oeuvre), Mme K. Kemoum, et quelques associations qui prétendaient se heurter à un mur d'incompréhension et de refus de la part de l'administration de l'Agence et certains de ses collaborateurs. Les plaignants, dans une pétition dite citoyenne, disent dénoncer ces pratiques et le comportement de cette dame qui gère l'Agence et se permet de faire appel aux services de sécurité à tout moment, nous accusant d'entraver la bonne marche du service. La responsable incriminée réfute d'un revers de main ces accusations qu'elle trouve contraires à la vérité, puisque, dit-elle, ces gens, qui tentent de faire pression sur moi pour que j'accède à leurs desiderata, semblent méconnaître les relations de travail en tant que mouvement associatif. Bien plus, renchérit-elle, parmi les associations qui auraient signé une lettre à l'intention du wali, certains ont réfuté ce fait, arguant que l'un des protestataires use de prérogatives qui ne sont pas les siennes. Au-delà de la brouille à propos d'embauche qui fonctionne apparemment à plein régime dans le cadre des trois dispositifs mis en branle par l'Etat (CID, CIP et CFI), la directrice de l'ANEM signale que pas moins de 5 000 demandeurs ont été jusque-là placés dans différents organismes en dépit du rush quotidien que son minuscule bureau connaît chaque jour.