Réhabilité par le Tribunal algérien des règlements des litiges sportifs (TARLS), plus communément appelé le TAS algérien, en avril dernier, le président déchu de la Fédération algérienne de boxe (FAB), Mohamed Madjid Nahasia, n'a pas encore réintégré son poste à la tête de la fédération. La décision du TARLS est survenue à la suite de la plainte du président Mohamed Madjid Nahasia, suite à sa suspension de son poste à la tête de la FAB en mai 2017 par le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS) de l'époque, à savoir El Hadi Ould Ali. Dans son verdict, le TAS avait annulé l'assemblée générale élective (AGE) de la Fédération algérienne de boxe (FAB), qui a vu l'élection de Abdeslam Draa, en remplacement de Nahasia. L'élection de Draa n'a été reconnue ni par le Comité olympique algérien (COA), ni par l'Association internationale de boxe amateur (AIBA) à laquelle est affiliée la FAB. D'ailleurs, l'AIBA va évoquer dans les prochains jours la situation de la boxe algérienne et la non-réintégration de Nahasia à la tête de la FAB, lors de la réunion des membres de son bureau exécutif. En attendant, l'AIBA communique toujours avec Mohamed Madjid Nahasia à travers différentes correspondances en tant que président légitime de la FAB. A titre d'exemple, et tout récemment, le diplôme de passage de grade (3 étoiles) décerné par l'AIBA à l'arbitre international algérien Omar Benhamouche a été expédié directement à Nahasia. «Je garde toujours bon espoir quant à l'application de la loi algérienne par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Je tiens par ailleurs à déplorer la régression de la boxe algérienne, qui n'arrive guère à s'illustrer sur le plan africain, et encore moins à l'échelle mondiale, faute de stratégie et de vision. Le bilan de la participation algérienne aux derniers Jeux méditerranéens de Tarragone (juin 2018) est assez éloquent à cet égard», nous a révélé Nahasia.