Palestine L'Autorité palestinienne a porté plainte contre les Etats-Unis devant la Cour internationale de justice (CIJ), le 28 septembre, pour «violations de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques». Ramallah demande aux juges de cette cour de l'ONU de déclarer «illégal le transfert de l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem», inaugurée en grande pompe le 14 mai, après avoir reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël. Les Palestiniens demandent aux juges d'ordonner aux Etats-Unis «de retirer la mission diplomatique de la ville sainte de Jérusalem». Devant l'Assemblée générale de l'ONU, le président Abbas a tancé le président américain, déclarant que «Jérusalem n'est pas à vendre». Mali Le quartier général de la force conjointe du G5 Sahel au Mali a déménagé, indique l'état-major français, dans un communiqué. Installé à Sévaré, dans le centre du pays, il avait été complètement détruit fin juin par une attaque terroriste. Le nouveau commandant de la force du G5 Sahel, le général mauritanien Hanena Ould Sidi, aurait donc demandé son transfert à Bamako, la capitale malienne. Depuis sa création, la force n'a véritablement pas mené de combats sur le terrain. 80% des 5000 hommes sont déjà mobilisés, mais c'est seulement sur papier que le financement est bouclé. Quelque 200 personnes ont été tuées en 2018 dans le nord-est du pays, où s'affrontent terroristes, milices, forces maliennes et internationales. Irak Le consulat américain à Bassora va fermer ses portes. «Compte tenu de menaces de plus en plus nombreuses et précises et d'incitations à attaquer notre personnel et nos installations en Irak, j'ai ordonné un déplacement temporaire de notre personnel diplomatique en Irak», a fait savoir le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo. Ces menaces émanent «du gouvernement iranien, de la force Al Qods des gardiens de la révolution et de milices aidées, contrôlées et dirigées par le chef de la force Al Qods, Ghassem Soleimani», ajoute M. Pompeo. Tchad Six personnes, dont deux militaires, ont été tuées dans la nuit de vendredi à samedi dans une attaque sur les rives tchadiennes du lac Tchad par le groupe terroriste Boko Haram, selon des sources sécuritaires et militaires. «Après leur attaque, les assaillants se sont repliés», a précisé cette source. «Dix-sept éléments de Boko Haram ont été tués», a indiqué hier le porte-parole de l'armée tchadienne, le colonel Azem, qui fait part de trois autres morts (un militaire, un agent des eaux et forêts et un civil) dans l'attaque. Le dernier assaut du groupe terroriste nigérian Boko Haram du côté tchadien du lac Tchad remonte au 22 juillet. 18 civils avaient été tués dans un village au sud de Daboua, une sous-préfecture tchadienne non loin du Niger.