La vaste opération de réhabilitation du vieux bâti, patrimoine de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), lancée dans la wilaya de Constantine au mois de juin passé, connaît, le moins qu'on puisse dire, beaucoup de difficultés dans sa phase de réalisation. Une opération menée pour rappel conjointement par l'OPGI et la direction du logement et qui devait toucher des dizaines d'immeubles appartenant à l'Office situés à Constantine, notamment à Boussouf, à Ziadia, à la cité du 20 Août 1955, celle du 5 Juillet 1962, à Daksi ainsi que dans la commune d'El Khroub. Les travaux confiés à des entreprises locales à raison de 4 blocs d'immeuble par bureau d'études et entreprise, concernaient, avaient annoncé les services de l'OPGI de Constantine lors du lancement de ladite opération, le ravalement des façades, des travaux d'étanchéité, la réparation des vides sanitaires, la réhabilitation des cages d'escalier et les portes d'entrée ainsi que la réfection des conduites des eaux usées et pluviales défectueuses. Une opération qui, dans sa globalité, s'est déroulée dans de bonnes conditions, selon des entrepreneurs en charge des travaux, sauf pour ce qui concerne une partie, celle relative à l'étanchéité, au niveau des immeubles des cités Boussouf et Ziadia, en particulier. Ces entrepreneurs évoquent à ce sujet un problème épineux qui a retardé le bon déroulement de l'opération et engendré également beaucoup d'ennuis aux habitants des immeubles cités précédemment. En cause, soutiennent ces entrepreneurs, le refus des services du Centre technique de construction (CTC) de réceptionner les travaux de décapage de l'ancienne étanchéité, en dépit de leurs multiples sollicitations. Ces services ont justifié leur refus par le fait que la convention de suivi des travaux n'a pas été signée avec le maître de l'ouvrage, la direction du logement en l'occurrence. Une décision qui a eu de graves conséquences. «Suite aux récentes intempéries, les appartements situés aux derniers étages, où les travaux d'étanchéité n'ont pas été encore réalisés, ont été inondés par les eaux de pluie et ont subi de graves dégradations», témoignent nos interlocuteurs. Une situation qui a causé également, comme chacun peut l'imaginer, des conflits entre les entreprises réalisatrices des travaux et les citoyens occupant ces appartements. Des aléas qui auraient pu, à notre sens, être aisément évités si le CTC de Constantine avait procédé à la réception des travaux de décapage à temps, lorsque ces entreprises l'avaient sollicité et les libérer afin qu'elles puissent à leur tour achever dans de brefs délais les travaux d'étanchéité.