Une initiative qui a pour but de donner un nouveau visage aux immeubles vétustes dont la plupart datent de l'ère coloniale. Une autre vaste opération de réhabilitation des vieilles bâtisses concernant 29 cités sera lancée incessamment à Constantine, par la Direction du logement conjointement avec les services de l'Office de promotion et de la gestion immobilière (OPGI). Annoncée au courant de la semaine dernière par la wilaya de Constantine, cette opération touchera, en premier lieu, dix quartiers en attendant qu'elle soit généralisée à d'autres cités et artères de la ville. Près d'une vingtaine d'autres quartiers recensés nécessitant également des travaux de mise à niveau, seront à leur tour réhabilités dès la finalisation des procédures administratives par les services de la wilaya de Constantine. Parmi les quartiers concernés, l'on citera la cité Daksi-Abdeslam, Sidi-Mabrouk, Ziadia, cité des fonctionnaires, avenue Aouati-Moustafa et la cité Cnep à Djebel-Ouahch. Cette vaste opération concernera également des rues des communes de Didouche-Mourad, Hamma- Bouziane, Aïn Smara et Ibn Ziad. Une initiative qui a pour but de donner un nouveau visage aux immeubles vétustes dont la plupart datent de l'ère coloniale, consistera en différents travaux d'étanchéité, à la réhabilitation des cages d'escalier et des portes, à installation de nouvelles conduites des eaux usées et au ravalement des façades des bâtiments concernés. Selon les premières estimations des services de la wilaya, le coût de l'opération avoisinera les 54,1 milliards de centimes. Les travaux de réhabilitation ont été confiés, apprend-on, à 32 entreprises locales et 12 bureaux d'études. À ce titre, il est bon de rappeler que la ville de Constantine a connu plusieurs opérations de ce genre avant, pendant, et même après l'évènement "Constantine, capitale de la culture arabe 2015". Des opérations qui ont touché uniquement les bâtisses et immeubles qui se situent dans les grandes artères de la ville et qui ont fait couler beaucoup d'encre de par les nombreux obstacles qu'elles avaient rencontrés dont l'absence de main-d'œuvre qualifiée pour certains types de tâches, le peu de sérieux des entreprises engagées sur certains lots ce qui avait généré des retards et des situations inextricables pour les citoyens et les bâtisses elles-mêmes à l'exemple du boulevard Belouizded (ex-Saint-Jean) et autres, où les travaux n'ont jamais été finalisés. Aussi, espérons que l'on aura tiré les leçons des flops récents et que cette fois-ci, l'on improvisera moins. Iness Boukhalfa