Les candidats au DEMS ajournés à la cession 2018, qui sont au nombre de 876, ont été empêchés hier d'organiser un sit-in devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour exiger une cession de rattrapage. Le regroupement a été vite dispersé par les services de sécurité mobilisés en force. «C'est un jour de réception au ministère de l'Enseignement supérieur, mais les forces de l'ordre nous ont empêchés d'y accéder. C'est injuste. Nous voulions jute déposer une lettre pour demander encore une fois l'organisation d'une nouvelle cession de rattrapage pour le DEMS. C'est notre avenir qui est pris en otage. Nous sommes 876 médecins spécialistes de toutes spécialités confondues à avoir validé notre cursus au plan théorique et pratique depuis janvier 2017. Pourquoi nous bloque-t-on jusqu'au mois de mars 2019 pour passer l'examen en candidats libres, sachant que le nombre de candidats est très élevé, ce qui réduit nos chances de réussite», regrettent deux représentantes des Demsistes qui se sont adressées à notre rédaction et estiment que «la situation est actuellement très grave». Nous sommes des victimes d'un dommage collatéral suite à la grève des résidents et nombreux de nos collègues sont désemparés et vivent une situation intenable, notamment les couples demssistes», signalent-elles avant de rappeler que les principales spécialités, dont l'anesthésie-réanimation, la réanimation médicale, la gynécologie obstétrique, la chirurgie cardiaque, la radiothérapie ont enregistré un taux de 0% de réussite. «Ce que nous n'avons jamais vu dans les annales pour ce qui est du DEMS. D'ailleurs, le taux d'échec cette année était de 58%. C'est énorme», ont-elles encore précisé. Par ailleurs, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique campe sur sa position et écarte toute éventuelle session de rattrapage, mis à part accorder à ces candidats ajournés de passer l'examen en mars 2019 en candidats libres. D'ailleurs, le calendrier des examens a été rendu public par le département de M. Hadjar.