Une demande d'autorisation de la rencontre a été, selon Habib Brahmia, responsable de communication du parti Jil Jadid, introduite auprès de la wilaya d'Alger depuis plus de 15 jours. Le mouvement Mouwatana (Citoyenneté) tiendra, samedi 13 octobre, sa première conférence nationale. Annoncé il y a quelques semaines, le rendez-vous devra avoir lieu à la Mutuelle des travaux de construction de Zéralda. Une demande d'autorisation de la rencontre a été, selon Habib Brahmia, responsable de communication du parti Jil Jadid, introduite auprès de la wilaya d'Alger depuis plus de 15 jours. «La demande a été introduite au nom de Jil Jadid. Nous attendons toujours la réponse», explique notre interlocuteur. Dans l'attente d'une réponse de la wilaya d'Alger, les organisateurs ont déjà fixé l'ordre du jour de la conférence, qui verra la participation de plusieurs acteurs et des invités de divers horizons. «La liste des participants n'est pas encore arrêtée. Mais des contacts ont été pris avec de nombreuses personnalités nationales pour prendre part au rendez-vous. A cette occasion, de nouveaux membres vont intégrer l'instance de coordination de Mouwatana», explique Habib Brahmia. La conférence, ajoute-t-il, sera une occasion pour donner une légitimité à la direction du mouvement, «puisqu'elle sera élue par les participants». Outre l'élection de la direction du mouvement, la conférence devra adopter une résolution politique et la charte du mouvement qui a été élaborée et rendue publique l'été dernier. Mouwatana, rappelons-le, a été lancé par des responsables de partis politiques et des personnalités de divers horizons. Son objectif est de mener et fédérer l'opposition pour s'opposer au 5e mandat du président Bouteflika. A cet effet, le mouvement a tenté d'organiser plusieurs sit-in et rassemblements à Alger et dans d'autres villes du pays. Ces actions ont été, rappelons-le, empêchées et les leaders de Mouwatana ont été interpellés par la police, notamment à Alger et Béjaïa. Parallèlement aux actions menées en Algérie, l'instance de coordination de l'organisation a organisé des sit-in en France et en Angleterre, avec la participation des membres de la communauté algérienne dans ces deux pays. Pour tenter de lever l'interdiction des marches à Alger, Mouwatana a adressé une requête aux groupes parlementaires de différents partis de l'opposition siégeant à l'APN pour leur demander de saisir le Conseil constitutionnel en vue d'invalider la mesure qui est en contradiction avec la Constitution révisée en 2016.