Les gendarmes libèrent une jeune fille kidnappée et violée Les investigations enclenchées par les éléments de la brigade territoriale de Relizane pour dénouer l'énigme de la disparition d'une jeune fille de 18 ans a abouti à l'arrestation de 4 personnes, présumées impliquées dans ce kidnapping, lit-on sur le communiqué rendu public par la cellule de communication du groupement de la gendarmerie. Tous les mis en cause ont été arrêtés dans une habitation abandonnée sise au douar Djalti, dans la commune de Relizane. Libérée, la victime, qui a été gardée prisonnière pendant 24 heures, a subi les sévices de ses bourreaux qui n'ont pas hésité à la violenter et l'agresser sexuellement sous la menace de l'arme blanche, lit-on encore. Présentés au parquet de la ville, les accusés ont été placés sous contrôle judiciaire avant d'être jugés pour les griefs retenus contre eux, notamment «constitution d'association de malfaiteurs», précise-t-on. Un sachet de grenades pris pour une bombe aux Issers Cela s'est passé hier vers 20h aux Issers, à 20 km à l'est de Boumerdès, où un mouvement de panique générale s'est emparé de citoyens et des policiers en faction au niveau du barrage jouxtant la gare ferroviaire. Selon des témoins, le fameux sachet était couvert de vêtements et a été oublié au niveau des arrêts de bus, à 50 m du poste de police. Ce qui a suscité la suspicion parmi les voyageurs, dont certains n'ont pas hésité à alerter les policiers. «Même eux ont été pris de panique et ne voulaient plus s'approcher du sachet. Ils ont aussitôt fermé la route à la circulation avant d'éloigner les badauds. Au lieu d'appeler les artificiers spécialisés dans le désamorçage d'engins explosifs, les policiers ont procédé de la manière la plus facile. Ils ont jeté une grenade sur le sachet. Le souffle de l'explosion a fait voler les grenades dans tous les sens», raconte un habitant de la ville. Après la panique, place aux commentaires. L'incident a été tourné en dérision, mais il a démontré encore une fois l'amateurisme des policiers qui ont raté une occasion pour prouver leur efficacité en cas de danger. 600 tonnes de fuel déversées en Méditerranée Quelque 600 tonnes de fuel ont été déversées en mer Méditerranée suite à la collision qui s'est produite dimanche entre deux navires marchands au large de la Corse, a rapporté hier la chaîne d'information BFMTV. La tache de fuel, d'environ 20 km de long et de plusieurs centaines de mètres de large, se déplace vers le nord. Les deux bateaux accidentés sont encore accrochés l'un à l'autre, selon la même source, qui a précisé dans son édition matinale qu«'une enquête a été ouverte» pour déterminer les responsabilités. L'Ulysse, un navire roulier tunisien, est entré en collision vers 7h30 (5h30 GMT) avec le porte-conteneurs chypriote CLS Virginia alors au mouillage à quelque 28 km au nord-ouest du Cap Corse. La collision a provoqué une importante pollution maritime, conduisant au déclenchement d'un plan d'intervention liant la France, Monaco et l'Italie, a indiqué lundi, la Préfecture maritime de la Méditerranée. Le préfet maritime a activé l'accord permanent Ramogepol, un plan d'intervention pour la lutte contre les pollutions marines accidentelles en Méditerranée mis en place en 1993 par la France, l'Italie et Monaco. Mise en échec de deux tentatives d'émigration clandestine Les éléments de la Gendarmerie nationale de la wilaya d'Oran ont mis en échec, ces dernières 24 heures, deux tentatives distinctes d'émigration clandestine de onze personnes, dont un mineur, selon un communiqué de ce corps de sécurité. La première opération a été effectuée suite à un appel télépho-nique sur le numéro vert de citoyens faisant part de la présence d'un groupe de jeunes sur une plage rocheuse de Corales, dans la commune de Bousfer, s'apprêtant à prendre le large. Sur les lieux et après observation, les gendarmes ont intercepté dix jeunes, dont un mineur, et saisi un zodiac, a-t-on indiqué. Dans une deuxième opération, la brigade territoriale de la Gendar-merie nationale d'Arzew a réussi, sur la base d'un appel téléphonique sur le numéro vert, à arrêter une personne sur la plage Bartit sur le point de prendre clandestinement le large et à saisir une embarcation, quatre jerricans en matière plastique remplis d'essence et deux gilets de sauvetage, a-t-on ajouté.