Le Conseil national des enseignants contractuels (CNEC), affilié au SNAPAP, a décidé de reprendre la grève de la faim pendant les vacances de printemps. C'est ce qui ressort d'un communiqué signé M. Marouf et rendu public jeudi dernier. Cette décision a été prise, selon la même source, « après une réunion en présence des représentants des wilayas pour débattre des mesures à prendre dans le cadre du mouvement de contestation enclenché, car leurs revendications n'ont pas été prises en compte par la tutelle ». Il s'agit, entre autres, de la régularisation de la situation des enseignants contractuels et leur incorporation dans des postes vacants quelle que soit leur spécialité, payer les arriérés, bénéficier d'un salaire de vacances annuelles, réintégration des enseignants exclus arbitrairement et régularisation des enseignants contractuels une année après leur recrutement. Par ailleurs, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) appelle à « une forte mobilisation pour une grève de deux jours les 8 et 9 février prochain ». Selon lui, « malgré le mécontentement engendré par la grille des salaires et le statut particulier de l'éducation, les pouvoirs publics se cantonnent dans leurs discours menaçants et méprisants. La gestion des lycées est devenue patriarcale. Cette gestion tend à considérer les établissements scolaires comme des entreprises où seul prime le rendement ». Le CLA revendique l'augmentation des salaires par la revalorisation du point indiciaire à 165 DA, la promulgation immédiate d'un régime indemnitaire conséquent, la révision du nouveau statut particulier pour répondre aux aspirations des enseignants, une retraite après 25 ans de service et le recouvrement du pouvoir pédagogique.