Le président du club amateur (CSA/CRB), Karim Chettouf, tente de débloquer la situation qui mine le club depuis le début de la saison. Hier, il a représenté le club phare de Laâqiba dans une réunion avec le PDG de Holding Madar qui a abouti à un accord de sponsoring et la réalisation de projets futurs dans l'intérêt du CRB. L'accord conclu entre les deux parties porte sur le rachat par ladite entreprise de la majorité des actions du club pour devenir ensuite l'actionnaire majoritaire et prendre la direction du CRB. Cela dépendra d'abord de la volonté des principaux actionnaires qui doivent céder une partie de leurs actions pour que Madar puisque devenir majoritaire et gérer ainsi le club en toute quiétude et avec des garanties. Jusque-là, les membres de la SSPA/CRB, y compris le président Bouhafs, réclamaient une démission collective pour le salut de l'équipe, mais aucun geste n'a été entrepris, prenant en otage le club qui patauge dans les profondeurs avec 3 points seulement et se dirige droit vers la relégation en Ligue 2, si l'actuelle situation perdure. Le président du CSA, Karim Chettouf, estime que le salut passe par le Holding Madar qui envisage la réalisation d'intéressants projets au profit du CRB, en plus de l'apport financier qui sera, à coup sûr, une bouffée d'oxygène. Ce dernier qu'on a joint par téléphone maintient sa décision de quitter son poste de président du CSA, car, dit-il «j'ai fait de mon mieux et je ne peux plus donner au club». Cependant, notre interlocuteur estime qu'il est de son devoir de représenter le club dans cette réunion avec le PDG de Madar pour ne pas laisser tomber le projet qui ne peut être que bénéfique pour le devenir de l'équipe. Les autres membres du directoire qui ont démissionné mercredi passé, juste après la défaite de l'équipe face à l'USMA (0-1), ne sont pas prêts à revenir, même si, selon notre source, ils resteront fidèles et continueront à aider leur club préféré. Une AG extraordinaire devrait avoir lieu la semaine prochaine pour officialiser la démission des membres du directoire et établir le bilan de l'exercice précédent, mais après la réunion CSA-Madar, l'AGEX ne constitue plus une urgence. La balle est désormais dans le camp des actionnaires.