Disposant de riches et fertiles terres s'étalant sur 160 000 ha dont 840 ha destinés à l'arboriculture pouvant donner ce plus tant espéré par les pouvoirs publics locaux et centraux en matière de performance agricole, les fellahs de Nadhora n'arrivent pas à amorcer leurs travaux du fait de l'absence d'électricité. Une situation qui génère en plus des frustrations sur les conditions de vie, une réelle panne pour le démarrage de leur activité basée sur les cultures céréalières et maraîchères qui s'appuient sur des techniques nouvelles de pompage de l'eau grâce à l'énergie. « Une énergie qui nous a jusqu'alors amenés à utiliser du mazout », font-ils savoir dans une lettre aux responsables locaux. « Ce produit devenu cher et même coûteux pour son transport nous a conduit à carrément l'abandonner ». Les agriculteurs et même les habitants d' El-Khacha (112 familles), qui habitent ce douar, ont pourtant longtemps cru aux promesses faites depuis des années de les raccorder grâce aux conséquents programmes d'électrification rurale dont la wilaya avait bénéficié.